mardi 1 mars 2011
lundi 21 février 2011
A Rennes, verdict du procès de l'occupation de pylônes THT de 2007
Le procès s'est déroulé le 13 janvier dernier. Ce lundi 21 février 2011 à 14h a été prononcé le jugement de cette action de désobéissance civile.
Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) ! 6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de transport d'électricité), au lieu des 830000 euros demandés !
Contact presse : 06.10.68.70.89
Pour recevoir des infos par e-mail :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) ! 6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de transport d'électricité), au lieu des 830000 euros demandés !
Malheureusement nous n'avons pas obtenu la relaxe. Le juge nous a déclaré coupable mais pour une infraction qu'il a considéré minime. Il a tenu compte du contexte militant, du sérieux avec lequel l'action a été faite et nous a donc dispensé de peine.
Nous considérons qu'il a entendu notre argumentaire sur l'aberration du nucléaire et de sa relance, et sur les impacts des lignes Très-Haute-Tension (THT).
RTE n'obtient pas les sommes disproportionnés qu'il réclamait. Il a essayé, en vain, de se poser en victime. Les victimes sont les populations impactées par les lignes THT existantes et en projet.
Merci pour votre soutien, la lutte continue et surtout ne lâchons rien !
Contact presse : 06.10.68.70.89
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vendredi 18 février 2011
Nouveau dépôt de plainte et lettre ouverte relatifs aux blessures des militants par les forces de l'ordre
Lettre ouverte d'un militant du Groupe d'Action Non-Violentes Antinucléaires (GANVA ) blessé par les forces de l'ordre lors de l'action de blocage du train de déchets radioactifs La Hague-Gorleben, le 5 novembre 2010 à Caen.
A l'heure où les violences policières exercées contre les manifestants se multiplient il est intéressant de revenir sur le cas des militants du GANVA blessés par les CRS lors de l'action de blocage du dernier convoi de déchets nucléaires à destination de l'Allemagne.
Nous avions stoppé le train en nous entravant sur la voie à l'aide de tubes en acier dans lesquels nous nous étions menottés. Procédé classique et non-violent utilisé depuis bien longtemps par les militants antinucléaires.
Lors de notre désincarcération, 5 militants ont été blessés dont 3 grièvement aux mains, ce qui est une première. Parmi ces trois personnes, deux ont subi des brûlures au 3ème degré entrainant des ruptures de tendons, le dernier ayant eu deux tendons directement sectionnés par la lame de la disqueuse thermique utilisée par les CRS.
Nous avons déposé plainte pour « violences aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique » auprès de la procureure de Caen, qui a rapidement classé cette plainte sans suite...
La procureure se fourvoie en justifications plus aberrantes les unes que les autres : elle met notamment en avant le « refroidissement permanent des tubes »... Les tubes métalliques, chauffés à blanc par le contact de la disqueuse, ont en effet été refroidis à l'aide... de bouteilles d'eau minérale ! Elle parlera également de la haute technologie des tubes, de la grande dévotion des CRS...
On ne reviendra pas ici sur la haine et le mépris des forces de l'ordre : insultes, menaces, crachat au visage. Cette dimension essentielle du maintien de l'ordre n'a même pas été évoquée dans le classement sans suite. De même en ce qui concerne les coups de disqueuse sur la main de l'un des nôtres...
Conclusion de la procureure : « L'action de police […] avait eu pour but de préserver la vie et l'intégrité physique des manifestants. »
Action de la police dont voici le résultat :
Nous avions stoppé le train en nous entravant sur la voie à l'aide de tubes en acier dans lesquels nous nous étions menottés. Procédé classique et non-violent utilisé depuis bien longtemps par les militants antinucléaires.
Lors de notre désincarcération, 5 militants ont été blessés dont 3 grièvement aux mains, ce qui est une première. Parmi ces trois personnes, deux ont subi des brûlures au 3ème degré entrainant des ruptures de tendons, le dernier ayant eu deux tendons directement sectionnés par la lame de la disqueuse thermique utilisée par les CRS.
Nous avons déposé plainte pour « violences aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique » auprès de la procureure de Caen, qui a rapidement classé cette plainte sans suite...
La procureure se fourvoie en justifications plus aberrantes les unes que les autres : elle met notamment en avant le « refroidissement permanent des tubes »... Les tubes métalliques, chauffés à blanc par le contact de la disqueuse, ont en effet été refroidis à l'aide... de bouteilles d'eau minérale ! Elle parlera également de la haute technologie des tubes, de la grande dévotion des CRS...
On ne reviendra pas ici sur la haine et le mépris des forces de l'ordre : insultes, menaces, crachat au visage. Cette dimension essentielle du maintien de l'ordre n'a même pas été évoquée dans le classement sans suite. De même en ce qui concerne les coups de disqueuse sur la main de l'un des nôtres...
Conclusion de la procureure : « L'action de police […] avait eu pour but de préserver la vie et l'intégrité physique des manifestants. »
Action de la police dont voici le résultat :
Le tribunal qui nous a jugé pour nos actes avait lui aussi fait preuve d'une grande perspicacité en qualifiant nos brûlures, ayant pénétré la chair jusqu'à ce que les tendons rompent, de «brûlures superficielles».
Trois mois plus tard deux des blessés sont toujours dans l'incapacité d'exercer leur activité professionnelle.
Nous déposons une nouvelle plainte ce jour, avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction de Caen.
Le nucléaire est une industrie guerrière, dangereuse, polluante, nocive pour l'humanité et son environnement. Elle produit des déchets hautement toxiques pour des centaines de milliers d'années, mettant en péril non seulement notre avenir mais aussi celui des générations futures.
Voilà pourquoi, malgré tous ses efforts, l'État nucléaire toujours plus sécuritaire et violent, ne nous fera pas taire tant que notre leitmotiv ne sera pas réalité :
« Nucléaire : Plus jamais ! »
jeudi 27 janvier 2011
Le Ganva fait appel de la décision du tribunal d'instance de Caen
Le verdict du procès des 7 inculpé-e-s ayant participé au blocage du train de déchets nucléaires le 5 novembre dernier a été rendu, les militant-e-s ont été reconnu-e-s coupables des chefs d'inculpations d'entrave à la circulation et de préjudice d'image. La procédure en nullité requise par la défense a été rejetée, les militant-e-s ont donc été condamné-e-s à un mois d'emprisonnement avec sursis et 1000€ d'amende. L'un d'entre eux ayant refusé la prise d'empreintes digitales lors de sa garde à vue a écopé de 500€ supplémentaires. Au civil, les militant-e-s sont condamné-e-s à verser 1€ de dommages et intérêts à Areva et 20 500€ à la SNCF. 1000€ de frais de justice ont été accordés aux deux parties civiles.
Les peines prononcées par le tribunal sont totalement disproportionnées et témoignent de la volonté de l'état de réprimer sévèrement les militant-e-s nonviolent-e-s du Ganva. Elles s'inscrivent dans la continuité des violences policières infligées aux cinq militant-e-s lors de leur désentravement, trois d'entre eux avaient été grièvement blessés aux mains et garderont des séquelles à vie.
Nous n'acceptons pas ce jugement qui banalise les violences policières et criminalise des militant-e-s nonviolent-e-s et nous faisons appel de la décision du tribunal d'instance de Caen. En parallèle, nous avons saisi le tribunal administratif pour contester la légalité de la mise en circulation par les autorités du convoi Valognes - Gorleben du 5 novembre 2011. Les premiers éléments de l'enquête montrent des anomalies qui pourraient nous donner raison à postériori. De plus, nous saisissons le doyen des juges d'instruction et la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité) afin que la lumière soit faite sur les violences policières et que celles-ci ne restent pas sans suite.
Selon le lobby nucléaire, les transports de matières radioactives sont totalement sécurisés, le 5 novembre dernier, nous avons fait la démonstration du contraire. La répression aussi forte soit-elle, qu'elle soit policière ou judiciaire, renforce notre détermination à nous opposer fermement à cette société nucléaire qui a toujours été imposée par la force.
Les peines prononcées par le tribunal sont totalement disproportionnées et témoignent de la volonté de l'état de réprimer sévèrement les militant-e-s nonviolent-e-s du Ganva. Elles s'inscrivent dans la continuité des violences policières infligées aux cinq militant-e-s lors de leur désentravement, trois d'entre eux avaient été grièvement blessés aux mains et garderont des séquelles à vie.
Nous n'acceptons pas ce jugement qui banalise les violences policières et criminalise des militant-e-s nonviolent-e-s et nous faisons appel de la décision du tribunal d'instance de Caen. En parallèle, nous avons saisi le tribunal administratif pour contester la légalité de la mise en circulation par les autorités du convoi Valognes - Gorleben du 5 novembre 2011. Les premiers éléments de l'enquête montrent des anomalies qui pourraient nous donner raison à postériori. De plus, nous saisissons le doyen des juges d'instruction et la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité) afin que la lumière soit faite sur les violences policières et que celles-ci ne restent pas sans suite.
Selon le lobby nucléaire, les transports de matières radioactives sont totalement sécurisés, le 5 novembre dernier, nous avons fait la démonstration du contraire. La répression aussi forte soit-elle, qu'elle soit policière ou judiciaire, renforce notre détermination à nous opposer fermement à cette société nucléaire qui a toujours été imposée par la force.
lundi 24 janvier 2011
Mercredi 26 janvier 2011 - Verdict du procès du 8 décembre 2010.
Le 8 décembre 2010 a eu lieu à Caen le procès de 7 personnes du Ganva. Ce procès concernait l’action de blocage du train “Castor” 2010 qui avait eu lieu à Caen le 5 novembre 2010.
L’audience avait duré 6 heures. Nous avions été, sans surprise, chargés par le parquet, par la SNCF et par Areva. Ils ont prôné l’obéissance passive. Nous leur avons opposé la désobéissance active, légitime, consciente et radicale.
Il a été difficile de préparer en un mois un procès d’une telle ampleur (7 prévenus, 4 témoins majeurs, 2 parties civiles avec leurs 3 avocats, 3 avocats de notre coté, la procureure de Caen qui prend à bras le corps le dossier, 300 personnes en soutien lors du procès…).
Mais nous avons réussi, grâce à vous, à maintenir notre rage et cette conflictualité avec le système qui défend le nucléaire.
Pour certaines et certains d’entre vous, vous avez découverts les enjeux de ce procès en le vivant de l’intérieur. Nous nous sommes retrouvés, nous avons discuté, nous avons bien mangé, nous avons ri. Bref, nous avons réussi à profiter de ce procès pour nous mobiliser, nous organiser, avancer et ne pas nous laisser abattre par ce qui pouvait apparaître comme une répression terrible.
Cela n’enlève pas les blessures, ni le travail que nous devons poursuivre pour frapper le nucléaire là où il est faible.
Ce 26 janvier 2011, vers 14h, nous en saurons davantage sur ce que le juge aura retenu des débats contradictoires de l’audience.
Nous n’appelons pas à un rassemblement ni à une manifestation, toutefois, celles et ceux souhaitant soutenir les prévenu-e-s à l’occasion du délibéré sont les bienvenus. Nous nous retrouverons devant le tribunal à 13h30.
Merci pour votre soutien passé et à venir !
L’audience avait duré 6 heures. Nous avions été, sans surprise, chargés par le parquet, par la SNCF et par Areva. Ils ont prôné l’obéissance passive. Nous leur avons opposé la désobéissance active, légitime, consciente et radicale.
Il a été difficile de préparer en un mois un procès d’une telle ampleur (7 prévenus, 4 témoins majeurs, 2 parties civiles avec leurs 3 avocats, 3 avocats de notre coté, la procureure de Caen qui prend à bras le corps le dossier, 300 personnes en soutien lors du procès…).
Mais nous avons réussi, grâce à vous, à maintenir notre rage et cette conflictualité avec le système qui défend le nucléaire.
Pour certaines et certains d’entre vous, vous avez découverts les enjeux de ce procès en le vivant de l’intérieur. Nous nous sommes retrouvés, nous avons discuté, nous avons bien mangé, nous avons ri. Bref, nous avons réussi à profiter de ce procès pour nous mobiliser, nous organiser, avancer et ne pas nous laisser abattre par ce qui pouvait apparaître comme une répression terrible.
Cela n’enlève pas les blessures, ni le travail que nous devons poursuivre pour frapper le nucléaire là où il est faible.
Ce 26 janvier 2011, vers 14h, nous en saurons davantage sur ce que le juge aura retenu des débats contradictoires de l’audience.
Nous n’appelons pas à un rassemblement ni à une manifestation, toutefois, celles et ceux souhaitant soutenir les prévenu-e-s à l’occasion du délibéré sont les bienvenus. Nous nous retrouverons devant le tribunal à 13h30.
Merci pour votre soutien passé et à venir !
vendredi 14 janvier 2011
Retour média procès 13 janvier à Rennes
Plus de 4 heures d'audience, 7 prévenus, 3 témoins, 2 avocats et de nombreuses personnes à nous soutenir : un vrai procès du nucléaire !
(voir le verdict le 21 février 2011)
Merci à toutes et tous
Le Ganva
AFP :
Occupation de pylônes contre l'EPR de Flamanville : 500 euros requis
RENNES - Le parquet de Rennes a requis 500 euros d'amende contre six militants anti-nucléaires qui avaient participé en 2007 à l'occupation de deux pylônes pour protester contre la construction de l'EPR de Flammanville (Manche), jeudi lors d'un procès en correctionnelle.
Quelque 120 sympatisants s'étaient rassemblés devant le tribunal de Rennes pour manifester leur solidarité avec les prévenus et réitérer leur opposition au développement de ce projet nucléaire, a constaté l'AFP.
Les six militants du Ganva (Groupe d'actions non-violentes antinucléaires) avaient occupé durant quatre jours un pylône à Romagnié et un autre durant une journée à Saint-Germain-en-Coglès, en Ille-et-Vilaine, au printemps 2007.
A l'audience, leurs avocats ont évoqué un "acte de désobéissance civile" n'ayant entraîné "aucune dégradation" et qui n'avait pas perturbé la distribution d'électricité. Ils ont plaidé la relaxe ou, à défaut, une dispense de peine.
Citée comme témoin par les prévenus, la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen (EELV) a jugé "normal que des citoyens cherchent à attirer l'attention sur des problèmes liées au nucléaire".
Les opposants dénoncent les risques sur la santé liés à l'EPR ainsi qu'à la ligne à très haute tension (THT) qui doit traverser les départements de la Manche, d'Ille-et-Vilaine et de Mayenne et pour laquelle "aucune étude épidémiologique indépendante de grandeur ampleur n'a encore été réalisée".
A la barre, les prévenus ont évoqué un "déni démocratique" dans la façon dont a été prise la décision de construire ces équipements. Selon eux, le "retard de deux ans" pris par le chantier en cours et son surcoût sont venus confirmer leur dénonciation de l'"opacité" entourant ces projets.
Le Réseau de transport d'électricité (RTE), filiale d'EDF, à l'origine de la plainte, réclame 830.000 euros de dommages et intérêts, évoquant le démarrage "par précaution" de centrales au fioul pour pallier une éventuelle coupure d'électricité due à la manifestation.
Le jugement a été mis en délibéré au 21 février.
En juin 2009, à Cherbourg, quatre militants avaient été condamnés à 300 euros d'amende chacun dans le cadre d'une affaire similaire. Ils avaient été condamnés à payer solidairement 1.500 euros de dommages et intérêt à RTE.
(voir le verdict le 21 février 2011)
Merci à toutes et tous
Le Ganva
AFP :
Occupation de pylônes contre l'EPR de Flamanville : 500 euros requis
RENNES - Le parquet de Rennes a requis 500 euros d'amende contre six militants anti-nucléaires qui avaient participé en 2007 à l'occupation de deux pylônes pour protester contre la construction de l'EPR de Flammanville (Manche), jeudi lors d'un procès en correctionnelle.
Quelque 120 sympatisants s'étaient rassemblés devant le tribunal de Rennes pour manifester leur solidarité avec les prévenus et réitérer leur opposition au développement de ce projet nucléaire, a constaté l'AFP.
Les six militants du Ganva (Groupe d'actions non-violentes antinucléaires) avaient occupé durant quatre jours un pylône à Romagnié et un autre durant une journée à Saint-Germain-en-Coglès, en Ille-et-Vilaine, au printemps 2007.
A l'audience, leurs avocats ont évoqué un "acte de désobéissance civile" n'ayant entraîné "aucune dégradation" et qui n'avait pas perturbé la distribution d'électricité. Ils ont plaidé la relaxe ou, à défaut, une dispense de peine.
Citée comme témoin par les prévenus, la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen (EELV) a jugé "normal que des citoyens cherchent à attirer l'attention sur des problèmes liées au nucléaire".
Les opposants dénoncent les risques sur la santé liés à l'EPR ainsi qu'à la ligne à très haute tension (THT) qui doit traverser les départements de la Manche, d'Ille-et-Vilaine et de Mayenne et pour laquelle "aucune étude épidémiologique indépendante de grandeur ampleur n'a encore été réalisée".
A la barre, les prévenus ont évoqué un "déni démocratique" dans la façon dont a été prise la décision de construire ces équipements. Selon eux, le "retard de deux ans" pris par le chantier en cours et son surcoût sont venus confirmer leur dénonciation de l'"opacité" entourant ces projets.
Le Réseau de transport d'électricité (RTE), filiale d'EDF, à l'origine de la plainte, réclame 830.000 euros de dommages et intérêts, évoquant le démarrage "par précaution" de centrales au fioul pour pallier une éventuelle coupure d'électricité due à la manifestation.
Le jugement a été mis en délibéré au 21 février.
En juin 2009, à Cherbourg, quatre militants avaient été condamnés à 300 euros d'amende chacun dans le cadre d'une affaire similaire. Ils avaient été condamnés à payer solidairement 1.500 euros de dommages et intérêt à RTE.
jeudi 13 janvier 2011
Rennes - jeudi 13 janvier 2011, 15h - Procès de 7 grimpeurs du Ganva
Le jeudi 13 janvier 2011 aura lieu, à Rennes, le procès de 7 militants du Ganva (Groupe d’Actions Non-violentes Antinucléaires). Rassemblons-nous à partir de 15h à la cité judiciaire.
Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).
En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.
Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.
Où en est-on de l’EPR et de la THT ?
Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.
Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?
C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.
Comment nous défendrons-nous ?
Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…
Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture.
Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.
La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.
Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !
Rendez-vous le jeudi 13 janvier 2011 à 15h à la cité judiciaire de Rennes, 7 Rue Pierre Abélard, pour marquer votre soutien et votre solidarité.
Contact presse : 06 10 68 70 89
Pour recevoir des infos par e-mail :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Mise à jour au 14 janvier : voir le reportage de France 3 et la dépêche de l'AFP
Mise à jour au 21 février : le verdict !
mardi 4 janvier 2011
Projection discussions "La MAT, ¿ A donde nos lleva el progresso ?"
Mercredi 12 janvier 2010 de 18h à 20h (projection vers 18h30)
à l'IEP (Sciences-Po) Rennes, amphi Erasme
104 bd de la Duchesse Anne
Documentaire : "La MAT, ¿ A donde nos lleva el progresso ?"
THT, où nous mène le progrès ?
Ce documentaire de 28 min donne la parole à la lutte catalane contre le projet de ligne Très-Haute-Tension (THT, MAT en catalan), depuis les actions légales jusqu'aux actions plus directes, comme la première occupation d'une forêt en Catalogne. Toutes ces actions s'opposent à la nouvelle ligne électrique de 400 kV qui doit traverser la péninsule ibérique d'ici 2013.
Projection prétexte à débat sur les luttes anti-nucléaires, anti-industrielles... ici et là-bas
Venez nombreux, c'est gratis !
Trainstopping, analysis by Graeme Hayes, Open democracy
From : opendemocracy.net
French anti-nuclear activists explore whether targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, can open up a space for democratic participation
On 5 November last, a train carrying vitrified nuclear waste left Valognes, in northern France, heading for Gorleben, in Germany. A little after half past three in the afternoon, as the train drew into Caen station, a young woman alerted the driver to the presence of half a dozen people on the line. As the engine drew to a halt, five of the six – all belonging to a small affinity group named GANVA, or non-violent anti-nuclear activist group – chained themselves to the track and to each other. This was the first blockage in a journey constantly disrupted by anti-nuclear activists, especially in Germany. In Caen, it took the police three and half hours to remove the activists from the track, and enable the shipment to continue a journey that eventually took 91 hours, mobilised 20,000 police, and cost a reported 50 million euros. These actions clearly caused great embarrassment to the French and German governments, and attracted global media attention. But is that all they achieved? Do actions such as this simply testify to the impotence of citizens when faced with the nuclear prerogatives of states, or is there a possibility here for something more positive, more democratic to emerge?
The costs of action
Four weeks ago, on December 8, the action reached court in Caen, as all seven activists were tried for obstructing the railways under a law dating back to 1845. Outside the court building, about three hundred activists occupied the road, with stalls, musicians, banners, speeches, and television crews. Numerous organisations – environmental, rights, anti-nuclear, far left, libertarian, syndicalist – came to demonstrate their support. Inside, the wood-panelled courtroom was packed with supporters, including a small group from Germany. The Ganva is used to this type of action, having already stopped a nuclear waste train in Normandy in July 2008, and carrying out a series of occupations of electricity pylons the previous spring, again protesting against nuclear policy. The group has adopted a structure without formal organisation, both to make it more flexible and to protect it from the possible seizure of funds by court decision. This time, not only has the state prosecutor called for significant fines to be imposed (of 2000 or 3000 euros per activist), but the SNCF has demanded upwards of 40,000 euros in compensation, and the activists were obliged to post a guarantee of 16,500 euros against their liberty ahead of the court hearing. There are other costs. The police’s approach to releasing the activists’ arms from their steel tubes left two with serious burns to their hands and a third with two sliced tendons on his left wrist. The state prosecutor has demanded suspended prison sentences for all seven activists, six of whom have no previous offences, and one of whom has only a trivial fine on his record. The prosecutor also demanded that one of the activists, C., have the offence placed on her criminal record – effectively ensuring that she would lose her job as a supply teacher in the state education system. All of the activists are young, and all of them are unemployed, studying, or in low-paid jobs.
If being prosecuted is to make sense as political action, then the prospect of being maimed by power saws, taken to court, being fined, losing one’s job, and undergoing considerable emotional stress, also has to offer collective benefits. This could be located in the direct effects of the action itself – but there is a sense in which, taken narrowly, stopping a nuclear waste train leaving La Hague is an idiosyncratic gesture. La Hague treats nuclear waste so as to remove plutonium, to be recycled for potential use in nuclear weapons; it would make more sense to stop waste trains arriving rather than leaving. Most environmental organisations, including Greenpeace, accept the principle that nuclear waste should be stored in the country of production, in this case Germany (though Gorleben is not a storage facility either).
Building political capacity
So why undertake this sort of action? Prosecution for this sort of offence provides two sorts of opportunity for activists. The first is to build solidarities: trials are chances to display collective identity, to reinforce existing and create new ties – particularly, perhaps, where state responses are considered to be disproportionate, creating what social movement scholars call ‘backfire’, where the severity of repression generates public sympathy. The second opportunity is to create arenas for democratic challenge. ‘Have mass mobilisation, and public information, advanced the debate on nuclear power? Of course not’, asked the defence rhetorically during the hearing. Throughout the trial, prosecution and defence were constantly engaged in a contest to define the process underway: for the prosecution, to restrict debate to the bare facts of the action (themselves uncontested by the defendants), and thus to consider its motivation in strict legal terms; for the defence, to generalise, to draw the debate into political terms, establishing motivation as democratic dysfunction, as the opposition between a nuclearised society and participative citizenship:
The use of the courts to make political arguments and launch challenges to public policy has been a feature of a number of recent campaigns in France, from anti-advertising to anti-GMO groups. The Ganva is at least partly inspired by the latter, whose persistent direct action has rendered the cultivation of genetically modified crops in France practically impossible. It is unlikely the Ganva will win their case when the decision is handed down on 26 January; it is also unlikely that the heavy sentences demanded by the state prosecutor will be acceded to, for activists with clean records acting non-violently, openly and publically for political reasons. Beyond the detail of the judgment, what is interesting is the attempt of activists to think of ways to open up a viable democratic space, to create the conditions for citizens, through public action, to become subjective actors in the determination of social choices. In the face of the closure of debate over nuclear policy, direct action attempts to create an arena to ‘speak truth to power’, or at the very least to confront it, within existing institutional arrangements, with a different vision of process and politics.
Direct action and mass mobilisation
The Ganva’s action thus offers a potentially important way of thinking about strategies for expressing citizenship where public choices are taken remotely. But this type of action also has clear limits. The anti-GMO campaign has been successful because it enjoys mass support, charismatic leadership, and institutional access. It is unlikely the Ganva can replicate this type of success: the group does not have the capacity or opportunity to commit widespread actions; for the moment has little appetite to adopt a repeat offender strategy which worked so well for the anti-GM movement by forcing the courts to imprison activists; and nuclear policy, strategically central to energy and diplomacy in France, is less likely to be the subject of tactical government concessions. Most crucially, despite the defence’s rhetoric, it is difficult to see direct action working effectively as an alternative, rather than a complement, to mass mobilisation. And though mass mobilisation has produced successful results against nuclear power in the French north-west, this was against new plant-siting decisions, a generation ago. These conditions are currently lacking.
But the recent movement against pension reform in France, though in the end unsuccessful, was also noticeable for the greater role played by direct action than has recently been the case in waves of strikes and demonstrations – through the blockages of oil refineries, bus depots, major road routes. In the absence of governmental responses to mass mobilisation on its own, it may be in the more fully realised integration of mass mobilisation and this type of targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, that effective strategies for creating democratic participation lie.
About the author
Graeme Hayes is a Marie Curie research fellow at the CRAPE research centre, Institut d’études politiques, Rennes, France.
French anti-nuclear activists explore whether targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, can open up a space for democratic participation
On 5 November last, a train carrying vitrified nuclear waste left Valognes, in northern France, heading for Gorleben, in Germany. A little after half past three in the afternoon, as the train drew into Caen station, a young woman alerted the driver to the presence of half a dozen people on the line. As the engine drew to a halt, five of the six – all belonging to a small affinity group named GANVA, or non-violent anti-nuclear activist group – chained themselves to the track and to each other. This was the first blockage in a journey constantly disrupted by anti-nuclear activists, especially in Germany. In Caen, it took the police three and half hours to remove the activists from the track, and enable the shipment to continue a journey that eventually took 91 hours, mobilised 20,000 police, and cost a reported 50 million euros. These actions clearly caused great embarrassment to the French and German governments, and attracted global media attention. But is that all they achieved? Do actions such as this simply testify to the impotence of citizens when faced with the nuclear prerogatives of states, or is there a possibility here for something more positive, more democratic to emerge?
The costs of action
Four weeks ago, on December 8, the action reached court in Caen, as all seven activists were tried for obstructing the railways under a law dating back to 1845. Outside the court building, about three hundred activists occupied the road, with stalls, musicians, banners, speeches, and television crews. Numerous organisations – environmental, rights, anti-nuclear, far left, libertarian, syndicalist – came to demonstrate their support. Inside, the wood-panelled courtroom was packed with supporters, including a small group from Germany. The Ganva is used to this type of action, having already stopped a nuclear waste train in Normandy in July 2008, and carrying out a series of occupations of electricity pylons the previous spring, again protesting against nuclear policy. The group has adopted a structure without formal organisation, both to make it more flexible and to protect it from the possible seizure of funds by court decision. This time, not only has the state prosecutor called for significant fines to be imposed (of 2000 or 3000 euros per activist), but the SNCF has demanded upwards of 40,000 euros in compensation, and the activists were obliged to post a guarantee of 16,500 euros against their liberty ahead of the court hearing. There are other costs. The police’s approach to releasing the activists’ arms from their steel tubes left two with serious burns to their hands and a third with two sliced tendons on his left wrist. The state prosecutor has demanded suspended prison sentences for all seven activists, six of whom have no previous offences, and one of whom has only a trivial fine on his record. The prosecutor also demanded that one of the activists, C., have the offence placed on her criminal record – effectively ensuring that she would lose her job as a supply teacher in the state education system. All of the activists are young, and all of them are unemployed, studying, or in low-paid jobs.
If being prosecuted is to make sense as political action, then the prospect of being maimed by power saws, taken to court, being fined, losing one’s job, and undergoing considerable emotional stress, also has to offer collective benefits. This could be located in the direct effects of the action itself – but there is a sense in which, taken narrowly, stopping a nuclear waste train leaving La Hague is an idiosyncratic gesture. La Hague treats nuclear waste so as to remove plutonium, to be recycled for potential use in nuclear weapons; it would make more sense to stop waste trains arriving rather than leaving. Most environmental organisations, including Greenpeace, accept the principle that nuclear waste should be stored in the country of production, in this case Germany (though Gorleben is not a storage facility either).
Building political capacity
So why undertake this sort of action? Prosecution for this sort of offence provides two sorts of opportunity for activists. The first is to build solidarities: trials are chances to display collective identity, to reinforce existing and create new ties – particularly, perhaps, where state responses are considered to be disproportionate, creating what social movement scholars call ‘backfire’, where the severity of repression generates public sympathy. The second opportunity is to create arenas for democratic challenge. ‘Have mass mobilisation, and public information, advanced the debate on nuclear power? Of course not’, asked the defence rhetorically during the hearing. Throughout the trial, prosecution and defence were constantly engaged in a contest to define the process underway: for the prosecution, to restrict debate to the bare facts of the action (themselves uncontested by the defendants), and thus to consider its motivation in strict legal terms; for the defence, to generalise, to draw the debate into political terms, establishing motivation as democratic dysfunction, as the opposition between a nuclearised society and participative citizenship:
C.: Our goal is to create a real debate about nuclear power, the public has never been consulted.
State prosecutor: It’s not in court that that type of debate can take place, but within the democratic organs of society. You are here to be judged for your actions, not to make the world anew.
C.: That’s exactly why I am here.
The use of the courts to make political arguments and launch challenges to public policy has been a feature of a number of recent campaigns in France, from anti-advertising to anti-GMO groups. The Ganva is at least partly inspired by the latter, whose persistent direct action has rendered the cultivation of genetically modified crops in France practically impossible. It is unlikely the Ganva will win their case when the decision is handed down on 26 January; it is also unlikely that the heavy sentences demanded by the state prosecutor will be acceded to, for activists with clean records acting non-violently, openly and publically for political reasons. Beyond the detail of the judgment, what is interesting is the attempt of activists to think of ways to open up a viable democratic space, to create the conditions for citizens, through public action, to become subjective actors in the determination of social choices. In the face of the closure of debate over nuclear policy, direct action attempts to create an arena to ‘speak truth to power’, or at the very least to confront it, within existing institutional arrangements, with a different vision of process and politics.
Direct action and mass mobilisation
The Ganva’s action thus offers a potentially important way of thinking about strategies for expressing citizenship where public choices are taken remotely. But this type of action also has clear limits. The anti-GMO campaign has been successful because it enjoys mass support, charismatic leadership, and institutional access. It is unlikely the Ganva can replicate this type of success: the group does not have the capacity or opportunity to commit widespread actions; for the moment has little appetite to adopt a repeat offender strategy which worked so well for the anti-GM movement by forcing the courts to imprison activists; and nuclear policy, strategically central to energy and diplomacy in France, is less likely to be the subject of tactical government concessions. Most crucially, despite the defence’s rhetoric, it is difficult to see direct action working effectively as an alternative, rather than a complement, to mass mobilisation. And though mass mobilisation has produced successful results against nuclear power in the French north-west, this was against new plant-siting decisions, a generation ago. These conditions are currently lacking.
But the recent movement against pension reform in France, though in the end unsuccessful, was also noticeable for the greater role played by direct action than has recently been the case in waves of strikes and demonstrations – through the blockages of oil refineries, bus depots, major road routes. In the absence of governmental responses to mass mobilisation on its own, it may be in the more fully realised integration of mass mobilisation and this type of targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, that effective strategies for creating democratic participation lie.
About the author
Graeme Hayes is a Marie Curie research fellow at the CRAPE research centre, Institut d’études politiques, Rennes, France.
mercredi 8 décembre 2010
Procès des 7 du Ganva : quelques reportages et dépèches de l'audience du 8 décembre 2010
Dépêche Reuters
CAEN, Calvados (Reuters) - Deux à trois mois de prison avec sursis ont été réclamés mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) à l'encontre de sept militants antinucléaires jugés pour avoir bloqué le mois dernier un train transportant des déchets radioactifs.
Agés de 22 à 35 ans, les sept membres du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire" et, pour certains, de s'être enchaînés sur les voies.
Ils encourent chacun six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Le 5 novembre dernier, ils avaient bloqué la voie à Caen, où circulait un convoi de déchets radioactifs en provenance de La Hague (Manche) et à destination de l'Allemagne.
Le procureur de la République, Catherine Denis, a réclamé deux mois de prison avec sursis à l'encontre de six jeunes gens, et trois mois avec sursis pour un septième qui avait refusé un prélèvement d'ADN. (note du Ganva : il s'agit d'un refus de prélèvement d'empreintes digitales et de photographie)
Elle a aussi requis une amende de 3.000 euros à l'encontre des cinq jeunes qui se sont entravés et de 2.000 euros pour deux jeunes femmes dont le rôle était de donner l'alerte.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 janvier 2011.
Un rassemblement d'opposants au nucléaire s'est tenu devant le palais de justice de Caen (Calvados) avant l'ouverture du procès.
Les militants sont soutenus par de nombreuses associations dont Greenpeace et la Ligue des droits de l'homme ainsi que par des élus Verts de plusieurs régions.
Stéphane Viard, membre du Ganva, a déclaré lors d'une conférence de presse que son groupe était satisfait de cette action mais qu'il "déplorait trois blessés graves du fait du manque de professionnalisme des policiers".
BLESSURES
Des blessures aux tendons des mains ont été occasionnées lors du dégagement des militants entravés sur les rails par des manchons d'acier.
Le Ganva a porté plainte pour "violences aggravées par personnes dépositaires de l'autorité publique".
La plainte a été classée sans suite par le procureur Catherine Denis, selon qui "les forces de l'ordre ont rempli leur mission qui était de faire cesser l'infraction dans le souci de la protection des individus".
Parmi les témoins cités par la défense, Jean-Baptiste Libouban, 75 ans, ancien responsable des communautés de l'Arche de 1990 à 2005, s'est insurgé contre les conditions de la désincarcération des militants qui ont à ses yeux "porté atteinte à l'intégrité physique de ces personnes".
Dans une salle de tribunal acquise à la cause des anti-nucléaires, des applaudissements ont éclaté lorsqu'il a dit espérer qu'"un jour à Caen, il y aura un autre Mémorial pour célébrer ces jeunes gens".
Les entreprises Areva et SNCF se sont portées partie civile. La première a réclamé à chacun des prévenus un euro de dommages et intérêts pour "une campagne anxiogène" à l'encontre de la société nucléaire. La seconde demande 40.058,19 euros en raison des perturbations du trafic liées à cette action.
CAEN, Calvados (Reuters) - Deux à trois mois de prison avec sursis ont été réclamés mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) à l'encontre de sept militants antinucléaires jugés pour avoir bloqué le mois dernier un train transportant des déchets radioactifs.
Agés de 22 à 35 ans, les sept membres du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire" et, pour certains, de s'être enchaînés sur les voies.
Ils encourent chacun six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Le 5 novembre dernier, ils avaient bloqué la voie à Caen, où circulait un convoi de déchets radioactifs en provenance de La Hague (Manche) et à destination de l'Allemagne.
Le procureur de la République, Catherine Denis, a réclamé deux mois de prison avec sursis à l'encontre de six jeunes gens, et trois mois avec sursis pour un septième qui avait refusé un prélèvement d'ADN. (note du Ganva : il s'agit d'un refus de prélèvement d'empreintes digitales et de photographie)
Elle a aussi requis une amende de 3.000 euros à l'encontre des cinq jeunes qui se sont entravés et de 2.000 euros pour deux jeunes femmes dont le rôle était de donner l'alerte.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 janvier 2011.
Un rassemblement d'opposants au nucléaire s'est tenu devant le palais de justice de Caen (Calvados) avant l'ouverture du procès.
Les militants sont soutenus par de nombreuses associations dont Greenpeace et la Ligue des droits de l'homme ainsi que par des élus Verts de plusieurs régions.
Stéphane Viard, membre du Ganva, a déclaré lors d'une conférence de presse que son groupe était satisfait de cette action mais qu'il "déplorait trois blessés graves du fait du manque de professionnalisme des policiers".
BLESSURES
Des blessures aux tendons des mains ont été occasionnées lors du dégagement des militants entravés sur les rails par des manchons d'acier.
Le Ganva a porté plainte pour "violences aggravées par personnes dépositaires de l'autorité publique".
La plainte a été classée sans suite par le procureur Catherine Denis, selon qui "les forces de l'ordre ont rempli leur mission qui était de faire cesser l'infraction dans le souci de la protection des individus".
Parmi les témoins cités par la défense, Jean-Baptiste Libouban, 75 ans, ancien responsable des communautés de l'Arche de 1990 à 2005, s'est insurgé contre les conditions de la désincarcération des militants qui ont à ses yeux "porté atteinte à l'intégrité physique de ces personnes".
Dans une salle de tribunal acquise à la cause des anti-nucléaires, des applaudissements ont éclaté lorsqu'il a dit espérer qu'"un jour à Caen, il y aura un autre Mémorial pour célébrer ces jeunes gens".
Les entreprises Areva et SNCF se sont portées partie civile. La première a réclamé à chacun des prévenus un euro de dommages et intérêts pour "une campagne anxiogène" à l'encontre de la société nucléaire. La seconde demande 40.058,19 euros en raison des perturbations du trafic liées à cette action.
lundi 22 novembre 2010
Mobilisation pour le procès
Le rendez-vous principal est donné pour 12h, le mercredi 8 décembre 2010, devant le tribunal de Grande Instance de Caen, place Fontette, cantines autogérées, stands, prises de parole...
Ciné-débat le 7 décembre à 20h - Amphi Tocqueville, Campus 1, rue du Gaillon.
Concert le 8 décembre à 21h - Ateliers Intermédiaires, 15bis Rue Dumont d’Urville
Informations pratiques !
tel : 06 10 68 70 89
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Leaflet in english
samedi 20 novembre 2010
Les organisations et groupes qui ont exprimé leur solidarité et leur soutien pour le procès du 8 décembre
Voici une tentative de liste plus ou moins exhaustive des groupes et organisations qui ont exprimé leur solidarité. Nous ne cherchons pas forcément à obtenir des "signatures" formelles. Les marques de sympathie de simples individuEs nous touche autant que celle de collectifs. La liste est suffisamment longue pour ne pas chercher à voir qui manque (peut-être avons nous zappé un message e-mail ou sur nos téléphones, désolé).
Que cette solidarité puisse renforcer la lutte anti-nucléaire !
AE2D Agir pour un Environnement et un Développement Durables - Brest
Stop-Golfech (Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech - VSDNG) - Agen
Les Faucheurs Volontaires d'OGM et beaucoup de leurs comités de soutien
Des conseillers municipaux de Malzeville (Meurthe-et-Moselle)
Collectif Meusien Contre l'Enfouissement (CDR55)
Collectif d'action contre l'enfouissement des déchets radioactifs Cacendr (Maxeville)
La maison de Bure Zone Libre (BZL)
La Criirad Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité
La Fédération Anarchiste et des groupes de la fédération, le groupe Béton Armé de Paris, le groupe de Rouen et la librairie l'Insoumise, des militants de Rennes (la Digne Rage...), Caen, Morbihan... Pas facile de tout lister. Si on vous a oubliés, contactez-nous.
Des sections locales et des militants de la CNT
Le Crilan (Comité de Reflexion d'Information et de Lutte Anti Nucléaire) - Les Pieux (Nord-Cotentin)
La Ligue des droits de l'homme (Caen et Basse-Normandie...)
L'Association Rurale Brayonne pour le Respect de l'Environnement ( ARBRE ) Seine-Maritime, Pays de Bray
L'association Rhône-Alpes sans Nucléaire
Sud Telecom 35
Fédération Sud-Rail
Des associations et militants en lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine (Percy-sous-Tension, Stop-THT, Mouvement pour une Alternative Non-Violente et bien d'autres...)
Sortir du Nucléaire - Pays de Rennes
La Maison de la Grève à Rennes
Des étudiants de Caen
Le CRAN
Stop EPR (collectif regional), Stop-EPR Penly, Stop-EPR 14
Collectif Rhodanien Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs (Gard)
Collectif Citoyen Normand « Le nucléaire et ses déchets non merci ! » ( Athis de l'Orne)
Association pour le contrôle et l'information sur la radioactivité région Centre (ACIRAD) - Orléans
Libertat - Esquèrra revolucionària d'Occitània
OCL - Organisation Communiste Libertaire
CLAN Picard
SDN27
SDN73 et de nombreuses organisations et partis de Savoie
La Souris Verte de Rennes, des personnes de groupes Chiche ! et du réseau Pastèque
Le Réseau Sortir du Nucléaire et de nombreux membres (groupes et individus) du réseau
Greenpeace et de nombreux groupes locaux et de simples militants et activistes à titre personnel
RobinWood Allemagne, le BI Luechow-Dannenberg et des groupes allemands dans les régions de Lunebourg, de Hambourg, de Gorleben et ailleurs. Notre résistance ne connaît pas de frontière !
Des groupes anglais "grassroots" comme on dit de l'autre coté de la Manche
de nombreux collectifs pas forcément visibles...et de nombreux blogs militants ou d'information !
Partis politiques :
- Europe-Ecologie-Les-Verts (dont certains sections locales, militants ou élus ont directement apporté leur soutien, Les Verts du Var, de Basse-Normandie, de Savoir)
- NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste (dont, entre autre le NPA27, NPA73, le NPA de Caen...)
- Le Parti de Gauche (dont, entre autre, le PG76...)
- Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)
- Alternative Citoyenne (Manche...)
- Les Alternatifs
- Gauche Unitaire
vendredi 19 novembre 2010
Quelques coupures de presse et interviews
Même si nous sommes critiques par rapport au média, nous essayons de faire passer certains messages. Nous essayons d'être aussi nos propres médias et d'alimenter les medias militants.
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voir aussi les photos de l'action :
mardi 16 novembre 2010
Paiement de la rançon : merci de nous avoir aidés à éviter la prison
Mise à jour : le mercredi 17 novembre, le cautionnement a bien été versé. Merci beaucoup pour votre soutien.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
Scène de partage de la rançon au parquet de Caen Beuteverteilungsszene am Amtsgericht von Caen. |
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
lundi 8 novembre 2010
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Tout soutien financier est le bienvenu :
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
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