vendredi 16 octobre 2009

Article "Républicain Lorrain" : Bure, quatre murs contre l'atome


Manifestation contre le laboratoire d'étude d'enfouissement de Bure.

Extraits :


Albert Monti, Picard de 44 ans, a été permanent de la maison Bure Zone Libre pendant un an...

Albert Monti, Picard de 44 ans, a été permanent de la maison Bure Zone Libre pendant un an, lorsque cette ancienne ferme à l’agonie au cœur du village de Bure est devenue la base arrière de la résistance au laboratoire de l’Andra et ses déchets radioactifs, en 2005. "On est en plein milieu du village symbole de la lutte et du périmètre d’enfouissement de 200 km2. [...]"

Une maison de Bure, [...] "le pendant visible du laboratoire pour contrebalancer l’information officielle. " Le laboratoire : lieu où les antinucléaires sont «toujours » les malvenus. «Ils ne nous aiment pas. Nous sommes là pour exploiter les failles de l’Andra. En parlant de failles, les mensonges sont énormes sur la géologie locale. Comme si les phénomènes sismiques existaient à Paris et Nancy et s’évanouissaient comme par magie dans le sous-sol meusien ! C’est parfois absurde mais les gens gobent souvent des énormités. »

Lieu alternatif

Michel Daniel, de Cacendr-54, fréquente régulièrement ce lieu de rendez-vous de la résistance à l’atome, «maison perdue au milieu de nulle part mais qui a le mérite d’exister comme lieu alternatif ». Lui a choisi une forme d’engagement radical. Comme le 29 août 2001, où il a été condamné en Sarre pour s’être enchaîné avec un Allemand sur la voie ferrée empruntée par un convoi de castors nucléaires (wagons spécialisés) à destination de la Hague. «Pour moi, c’est la meilleure façon de s’exprimer. Mieux que les manifestations, car je redoute les provocations policières. On l’a vu encore à Colmar le week-end dernier où le dispositif était démesuré par rapport aux manifestants. Les policiers nous infiltraient en étant grimés façon punk ! C’est vraiment trop gros pour nous. Nous ne sommes pas dans l’"action directe". Comme ceux qui ont réalisé la même opération à Caen, bloquant un convoi et qui viennent d’être condamnés. Nous leur apportons tout notre soutien. » Sur le fond de son engagement, il espère simplement obtenir «que les déchets soient un jour gérés sur les sites de productions. Parce que les enfouir ici, en Lorraine ou en Champagne-Ardenne ou ailleurs, c’est comme glisser la poussière sous le tapis. A Asse (Basse-Saxe), où ils testaient un stockage expérimental dans une ancienne mine de sel, ils ne peuvent plus les atteindre avec en plus une eau contaminée. »


Article d'origine : ici

2 commentaires:

Joinneau2012 a dit…

Bonjour, je me présente, François Joinneau, j'étais présent hier à la manif de Cherbourg contre le terminal charbonnier.
Un de vos militants m'avait donné un tract que je n'ai pas pris le temps de lire, trop occupé à montrer ma belle pancarte...
En lisant ce tract ce matin j'ai appris qu'il s'agissait de rebaptiser le Boulevard Mendès France,en boulevard sébastien Briat. J'ai habité le boulevard Mendès-France en 2006 au moment de la grande manif anti EPR, à l'époque ou j'éditais le Canaillou, et je suis Lorrain d'origine, comme sébastien.
Pris de remords, et après une recherche sur google, j'ai rétabli la page de sébastien Briat sur wikipédia, pour sa mémoire.
En voici le lien. Protégeons cette page.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_de_S%C3%A9bastien_Briat

Et pour anecdote, le captcha de blogger est... gulag
j'en fait illico une capture d'écran .

Joinneau2012 a dit…

Mon blog c'est http://joinneau.skyrock.com/

Nouveau captcha: argen
Re- capture d'écran ;-)

Moralité: le monde est coincé entre le gulag et l'argen....
Mais les mannes de sébastien Briat nous montrerons la voie ?