Dépêche Reuters
CAEN, Calvados (Reuters) - Deux à trois mois de prison avec sursis ont été réclamés mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) à l'encontre de sept militants antinucléaires jugés pour avoir bloqué le mois dernier un train transportant des déchets radioactifs.
Agés de 22 à 35 ans, les sept membres du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire" et, pour certains, de s'être enchaînés sur les voies.
Ils encourent chacun six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Le 5 novembre dernier, ils avaient bloqué la voie à Caen, où circulait un convoi de déchets radioactifs en provenance de La Hague (Manche) et à destination de l'Allemagne.
Le procureur de la République, Catherine Denis, a réclamé deux mois de prison avec sursis à l'encontre de six jeunes gens, et trois mois avec sursis pour un septième qui avait refusé un prélèvement d'ADN. (note du Ganva : il s'agit d'un refus de prélèvement d'empreintes digitales et de photographie)
Elle a aussi requis une amende de 3.000 euros à l'encontre des cinq jeunes qui se sont entravés et de 2.000 euros pour deux jeunes femmes dont le rôle était de donner l'alerte.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 janvier 2011.
Un rassemblement d'opposants au nucléaire s'est tenu devant le palais de justice de Caen (Calvados) avant l'ouverture du procès.
Les militants sont soutenus par de nombreuses associations dont Greenpeace et la Ligue des droits de l'homme ainsi que par des élus Verts de plusieurs régions.
Stéphane Viard, membre du Ganva, a déclaré lors d'une conférence de presse que son groupe était satisfait de cette action mais qu'il "déplorait trois blessés graves du fait du manque de professionnalisme des policiers".
BLESSURES
Des blessures aux tendons des mains ont été occasionnées lors du dégagement des militants entravés sur les rails par des manchons d'acier.
Le Ganva a porté plainte pour "violences aggravées par personnes dépositaires de l'autorité publique".
La plainte a été classée sans suite par le procureur Catherine Denis, selon qui "les forces de l'ordre ont rempli leur mission qui était de faire cesser l'infraction dans le souci de la protection des individus".
Parmi les témoins cités par la défense, Jean-Baptiste Libouban, 75 ans, ancien responsable des communautés de l'Arche de 1990 à 2005, s'est insurgé contre les conditions de la désincarcération des militants qui ont à ses yeux "porté atteinte à l'intégrité physique de ces personnes".
Dans une salle de tribunal acquise à la cause des anti-nucléaires, des applaudissements ont éclaté lorsqu'il a dit espérer qu'"un jour à Caen, il y aura un autre Mémorial pour célébrer ces jeunes gens".
Les entreprises Areva et SNCF se sont portées partie civile. La première a réclamé à chacun des prévenus un euro de dommages et intérêts pour "une campagne anxiogène" à l'encontre de la société nucléaire. La seconde demande 40.058,19 euros en raison des perturbations du trafic liées à cette action.
mercredi 8 décembre 2010
lundi 22 novembre 2010
Mobilisation pour le procès
Le rendez-vous principal est donné pour 12h, le mercredi 8 décembre 2010, devant le tribunal de Grande Instance de Caen, place Fontette, cantines autogérées, stands, prises de parole...
Ciné-débat le 7 décembre à 20h - Amphi Tocqueville, Campus 1, rue du Gaillon.
Concert le 8 décembre à 21h - Ateliers Intermédiaires, 15bis Rue Dumont d’Urville
Informations pratiques !
tel : 06 10 68 70 89
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Leaflet in english
samedi 20 novembre 2010
Les organisations et groupes qui ont exprimé leur solidarité et leur soutien pour le procès du 8 décembre
Voici une tentative de liste plus ou moins exhaustive des groupes et organisations qui ont exprimé leur solidarité. Nous ne cherchons pas forcément à obtenir des "signatures" formelles. Les marques de sympathie de simples individuEs nous touche autant que celle de collectifs. La liste est suffisamment longue pour ne pas chercher à voir qui manque (peut-être avons nous zappé un message e-mail ou sur nos téléphones, désolé).
Que cette solidarité puisse renforcer la lutte anti-nucléaire !
AE2D Agir pour un Environnement et un Développement Durables - Brest
Stop-Golfech (Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech - VSDNG) - Agen
Les Faucheurs Volontaires d'OGM et beaucoup de leurs comités de soutien
Des conseillers municipaux de Malzeville (Meurthe-et-Moselle)
Collectif Meusien Contre l'Enfouissement (CDR55)
Collectif d'action contre l'enfouissement des déchets radioactifs Cacendr (Maxeville)
La maison de Bure Zone Libre (BZL)
La Criirad Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité
La Fédération Anarchiste et des groupes de la fédération, le groupe Béton Armé de Paris, le groupe de Rouen et la librairie l'Insoumise, des militants de Rennes (la Digne Rage...), Caen, Morbihan... Pas facile de tout lister. Si on vous a oubliés, contactez-nous.
Des sections locales et des militants de la CNT
Le Crilan (Comité de Reflexion d'Information et de Lutte Anti Nucléaire) - Les Pieux (Nord-Cotentin)
La Ligue des droits de l'homme (Caen et Basse-Normandie...)
L'Association Rurale Brayonne pour le Respect de l'Environnement ( ARBRE ) Seine-Maritime, Pays de Bray
L'association Rhône-Alpes sans Nucléaire
Sud Telecom 35
Fédération Sud-Rail
Des associations et militants en lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine (Percy-sous-Tension, Stop-THT, Mouvement pour une Alternative Non-Violente et bien d'autres...)
Sortir du Nucléaire - Pays de Rennes
La Maison de la Grève à Rennes
Des étudiants de Caen
Le CRAN
Stop EPR (collectif regional), Stop-EPR Penly, Stop-EPR 14
Collectif Rhodanien Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs (Gard)
Collectif Citoyen Normand « Le nucléaire et ses déchets non merci ! » ( Athis de l'Orne)
Association pour le contrôle et l'information sur la radioactivité région Centre (ACIRAD) - Orléans
Libertat - Esquèrra revolucionària d'Occitània
OCL - Organisation Communiste Libertaire
CLAN Picard
SDN27
SDN73 et de nombreuses organisations et partis de Savoie
La Souris Verte de Rennes, des personnes de groupes Chiche ! et du réseau Pastèque
Le Réseau Sortir du Nucléaire et de nombreux membres (groupes et individus) du réseau
Greenpeace et de nombreux groupes locaux et de simples militants et activistes à titre personnel
RobinWood Allemagne, le BI Luechow-Dannenberg et des groupes allemands dans les régions de Lunebourg, de Hambourg, de Gorleben et ailleurs. Notre résistance ne connaît pas de frontière !
Des groupes anglais "grassroots" comme on dit de l'autre coté de la Manche
de nombreux collectifs pas forcément visibles...et de nombreux blogs militants ou d'information !
Partis politiques :
- Europe-Ecologie-Les-Verts (dont certains sections locales, militants ou élus ont directement apporté leur soutien, Les Verts du Var, de Basse-Normandie, de Savoir)
- NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste (dont, entre autre le NPA27, NPA73, le NPA de Caen...)
- Le Parti de Gauche (dont, entre autre, le PG76...)
- Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)
- Alternative Citoyenne (Manche...)
- Les Alternatifs
- Gauche Unitaire
vendredi 19 novembre 2010
Quelques coupures de presse et interviews
Même si nous sommes critiques par rapport au média, nous essayons de faire passer certains messages. Nous essayons d'être aussi nos propres médias et d'alimenter les medias militants.
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voir aussi les photos de l'action :
mardi 16 novembre 2010
Paiement de la rançon : merci de nous avoir aidés à éviter la prison
Mise à jour : le mercredi 17 novembre, le cautionnement a bien été versé. Merci beaucoup pour votre soutien.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
Scène de partage de la rançon au parquet de Caen Beuteverteilungsszene am Amtsgericht von Caen. |
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
lundi 8 novembre 2010
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Tout soutien financier est le bienvenu :
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
samedi 6 novembre 2010
CP Ganva suite blocage train nucléaire
Dernières nouvelles du blocage du train nucléaire en direction de l'Allemagne.
L'action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l'arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l'arrêt du train a permis l'installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.
La philosophie de l'action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l'ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.
Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.
Or les forces de l'ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L'une d'elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l'hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.
Il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C'est pour cette raison que nous allons porter plainte.
Les 6 personnes qui étaient en garde à vue ont été relachée à 20h15 et sont convoquées au tribunal de Caen le 8 décembre 2010.
L'action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l'arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l'arrêt du train a permis l'installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.
La philosophie de l'action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l'ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.
Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.
Or les forces de l'ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L'une d'elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l'hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.
Il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C'est pour cette raison que nous allons porter plainte.
Les 6 personnes qui étaient en garde à vue ont été relachée à 20h15 et sont convoquées au tribunal de Caen le 8 décembre 2010.
vendredi 5 novembre 2010
Communiqué du Ganva, le 5 novembre 2010 15h40
Communiqué du Ganva, le 5 novembre 2010 15h40
Aujourd'hui un transport ferroviaire de déchets nucléaires est parti de Valogne dans la Manche pour rejoindre Gorleben en Allemagne.
Dans le cadre de mobilisations internationales tout au long du trajet, le GANVA (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) a stoppé et bloqué ce train dangereux à Caen à 15h40. Une banderole a été déployé où il est écrit en allemand : "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Pour la deuxième fois (le 1er blocage d'un train de déchets nucléaires italiens a eu lieu en juillet 2008), nous bloquons un train en Normandie car il s'agit du lieu de passage obligé de trains de déchets radioactifs (1 par jour en moyenne en gare de Caen).
Ce transport de matières nucléaires, le plus radioactif jamais effectué, expose les populations à des risques démesurés. Il s'agit d'un risque sur leur vie à court-terme en cas d'accident, mais aussi, à long terme, un risque sur leur santé.
Les nombreux transports de matières radioactives (combustibles irradiés et déchets faussement «recyclés») sont la conséquence du choix politique de retraiter ces matières à La Hague , dans le Cotentin. Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nationaux, l'État et Areva ont importé et importent encore des déchets étrangers. Par ailleurs, la direction de la sncf n'a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu'elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, à la limite de la légalité.
La douzaine de militantes et militants franco-allemands du Ganva participant à cette action de désobéissance civile souhaitent dénoncer plus largement l'industrie nucléaire qui occasionne ces transports et qui prévoit d'enfouir les déchets à haute-activité et à vie longue à Bure en Lorraine et à Gorleben dans le Wendland. Ainsi, le Ganva est solidaire des militants et des populations de l'est de la France et d'Allemagne qui ne se résignent pas à voir leur terre contaminée à jamais.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire !
Mitteilung der Ganva, 5 November 2010 , 15.40 Uhr
Heute ist der Zug mit dem radioaktiven Atommüll von Valognes in der Manche nach Gorleben in Deutschland abgefahren.
Im Rahmen der internationalen Mobilisierung entlang der geplanten Strecke gelang es der GANVA (Antinukleare gewaltfreie Aktionsgruppe) den gefährlichen Zug um 15.40 Uhr in Caen zu stoppen und die Weiterfahrt zu verhindern. Eine Spruchband wurde enthüllt mit der Aufschrift: "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Zum zweiten Mal blockieren wir einen Zug in der Normandie (das 1ste Mal handelt es sich um einen italienischen Castor Transport im Juli 2008), da der Zug mit dem nuklearen Sondermüll über Caen fahren muss (im Durchschnitt 1 Zug täglich über den Bahnhof von Caen).
Dieser Transport mit radioaktivem Material, der überhaupt am stärksten radioaktive Atommüll Transport, der bisher durchgeführt wurde, stellt ein übermäßiges Risiko für die Bevölkerung dar. Es handelt sich kurzfristiges um ein lebensgefährliches Risiko im Falle eines Unfalls aber auch langfristig um ein Risiko für Gesundheit der Bevölkerung.
Die vielen Transporte mit radioaktiven Inhalt (bestrahlte Brennstäbe und Sondermüll fälschlicherweise als recycelt bezeichnet) sind die Konsequenz der Entscheidung der Politik den Atommüll in La Hague/Cotentin aufzubereiten. Ungeachtet der Tatsache, dass der nationale Abfall über hunderte Kilometer hertransportiert wird, wurde und wird außerdem noch ausländischer Sondermüll vom Staat und Areva importiert. Im Übrigen hat sich die Leitung der SNCF bisher nicht um den Inhalt noch um den Bestimmungsort der zu transportierende Ware, trotz Vorbehalte einiger Angestellte, gekümmert. Diesee Transporte werden in aller größster Undurchsichtigkeit, am Rande der Legalität durchgeführt.
Ein Dutzend von Aktivisten und deutsch- französischer Aktivisten der Ganva nehmen an dieser Aktion ziviler Ungehorsamkeit teil, mit dem Ziel in großem Maße die Atomindustrie zu denunzieren, die diesen Transport verschuldet in der Hoffnung ihren hochgradig radioaktiven Atommüll für ewig in Bure in Lorraine und in Gorleben im Wendland zu verscharren. Daher hält die GANVA mit den Aktivisten und der Bevölkerung von Ost Frankreich und Deutschland zusammen, die sich nicht damit abfinden, dass ihre Erde auf Ewig kontaminiert wird.
Der radioaktive Atommüll bleibt radioaktiv während der nächsten 10.000 Jahre.
Lasst uns aufhören es zu produzieren und von der Kernenergie wegkommen!
Aujourd'hui un transport ferroviaire de déchets nucléaires est parti de Valogne dans la Manche pour rejoindre Gorleben en Allemagne.
Dans le cadre de mobilisations internationales tout au long du trajet, le GANVA (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) a stoppé et bloqué ce train dangereux à Caen à 15h40. Une banderole a été déployé où il est écrit en allemand : "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Pour la deuxième fois (le 1er blocage d'un train de déchets nucléaires italiens a eu lieu en juillet 2008), nous bloquons un train en Normandie car il s'agit du lieu de passage obligé de trains de déchets radioactifs (1 par jour en moyenne en gare de Caen).
Ce transport de matières nucléaires, le plus radioactif jamais effectué, expose les populations à des risques démesurés. Il s'agit d'un risque sur leur vie à court-terme en cas d'accident, mais aussi, à long terme, un risque sur leur santé.
Les nombreux transports de matières radioactives (combustibles irradiés et déchets faussement «recyclés») sont la conséquence du choix politique de retraiter ces matières à La Hague , dans le Cotentin. Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nationaux, l'État et Areva ont importé et importent encore des déchets étrangers. Par ailleurs, la direction de la sncf n'a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu'elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, à la limite de la légalité.
La douzaine de militantes et militants franco-allemands du Ganva participant à cette action de désobéissance civile souhaitent dénoncer plus largement l'industrie nucléaire qui occasionne ces transports et qui prévoit d'enfouir les déchets à haute-activité et à vie longue à Bure en Lorraine et à Gorleben dans le Wendland. Ainsi, le Ganva est solidaire des militants et des populations de l'est de la France et d'Allemagne qui ne se résignent pas à voir leur terre contaminée à jamais.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire !
Mitteilung der Ganva, 5 November 2010 , 15.40 Uhr
Heute ist der Zug mit dem radioaktiven Atommüll von Valognes in der Manche nach Gorleben in Deutschland abgefahren.
Im Rahmen der internationalen Mobilisierung entlang der geplanten Strecke gelang es der GANVA (Antinukleare gewaltfreie Aktionsgruppe) den gefährlichen Zug um 15.40 Uhr in Caen zu stoppen und die Weiterfahrt zu verhindern. Eine Spruchband wurde enthüllt mit der Aufschrift: "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Zum zweiten Mal blockieren wir einen Zug in der Normandie (das 1ste Mal handelt es sich um einen italienischen Castor Transport im Juli 2008), da der Zug mit dem nuklearen Sondermüll über Caen fahren muss (im Durchschnitt 1 Zug täglich über den Bahnhof von Caen).
Dieser Transport mit radioaktivem Material, der überhaupt am stärksten radioaktive Atommüll Transport, der bisher durchgeführt wurde, stellt ein übermäßiges Risiko für die Bevölkerung dar. Es handelt sich kurzfristiges um ein lebensgefährliches Risiko im Falle eines Unfalls aber auch langfristig um ein Risiko für Gesundheit der Bevölkerung.
Die vielen Transporte mit radioaktiven Inhalt (bestrahlte Brennstäbe und Sondermüll fälschlicherweise als recycelt bezeichnet) sind die Konsequenz der Entscheidung der Politik den Atommüll in La Hague/Cotentin aufzubereiten. Ungeachtet der Tatsache, dass der nationale Abfall über hunderte Kilometer hertransportiert wird, wurde und wird außerdem noch ausländischer Sondermüll vom Staat und Areva importiert. Im Übrigen hat sich die Leitung der SNCF bisher nicht um den Inhalt noch um den Bestimmungsort der zu transportierende Ware, trotz Vorbehalte einiger Angestellte, gekümmert. Diesee Transporte werden in aller größster Undurchsichtigkeit, am Rande der Legalität durchgeführt.
Ein Dutzend von Aktivisten und deutsch- französischer Aktivisten der Ganva nehmen an dieser Aktion ziviler Ungehorsamkeit teil, mit dem Ziel in großem Maße die Atomindustrie zu denunzieren, die diesen Transport verschuldet in der Hoffnung ihren hochgradig radioaktiven Atommüll für ewig in Bure in Lorraine und in Gorleben im Wendland zu verscharren. Daher hält die GANVA mit den Aktivisten und der Bevölkerung von Ost Frankreich und Deutschland zusammen, die sich nicht damit abfinden, dass ihre Erde auf Ewig kontaminiert wird.
Der radioaktive Atommüll bleibt radioaktiv während der nächsten 10.000 Jahre.
Lasst uns aufhören es zu produzieren und von der Kernenergie wegkommen!
jeudi 4 novembre 2010
Concert de soutien le Samedi 4 décembre à Rennes
Un concert de soutien au GANVA est organisé le Samedi 4 décembre à Rennes par l'association Sortir du Nucléaire-Pays de Rennes
Le Bal des Vampires, trio acoustique
au Bar le Synthi, 2 rue de Chateaudunà 20H30. Entrée libre.
Bonjour,
Le Ganva est l'auteur du blocage du train nucléaire qui a traversé la France pour l'Allemagne le 5 novembre dernier.
Ce train transportait des déchets ultimes hautement radioactif d'un site de stockage provisoire à un autre site de stockage provisoire !
Pour mémoire 3 des membres ont été blessés lors de leur désincarcération par les forces de l'ordre.
Cette agression physique sur des militants non violents qui se battent contre les forces antidémocratiques du lobby nucléaire est inadmissible. Nous devons le faire savoir.
Le procès des membres du GANVA est prévu le 8 décembre.
Merci de relayer cette information au plus grand nombre.
Vincent , pour SDN-RENNES
lundi 1 novembre 2010
Attention danger ! passage d'un train de déchets nucléaires !
ATTENTION DANGER! PASSAGE D’UN TRAIN NUCLEAIRE!
Une poubelle radioactive va se balader sur 1500 kms de voies ferrées!
Le 5 novembre, un train de onze conteneurs de déchets très hautement
radioactifs part de la gare de Valognes (Manche).
Durant 2 jours, 150 Tonnes de déchets radioactifs vont traverser 13
départements français, des centaines de villages et plusieurs grandes villes : Caen (15h50), Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg.
Il va continuer en Allemagne, jusqu’à Gorleben, site de stockage de ces déchets issus des combustibles usés des centrales nucléaires allemandes.
Le transport le plus radioactif du monde :
aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n'aura jamais été réalisé.
Des trains de déchets radioactifs extrêmement dangereux transitent régulièrement par le Calvados et la ville de Caen.
Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, parfois à la limite de la légalité. Même l’Autorité de Sureté Nucléaire a émis des réserves. Les populations exposées à des risques considérables ne sont pas informées, ni même les élus,
ni les personnels affectés aux transports. Les plans d’intervention urgente en
cas d’accidents sont insuffisants ou inexistants.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire!
RASSEMBLEMENT VENDREDI 5 NOVEMBRE
14H00 devant la GARE DE CAEN
Les combustibles irradiés des centrales (plus de 1000 tonnes par an
en France!) ou leurs déchets faussement recyclés sont les plus dangereux, car hautement radioactifs et à durée de vie longue (plusieurs milliers d’années pour certains).
La sureté des conteneurs (appelés châteaux ou castors) est prévue pour des conditions normales de transport et testée pour quelques cas d’accidents seulement. De fait, de nombreux facteurs de risques sont négligés. Pour camoufler les dangers encourus par les populations, tous ces trafics se font dans
l’ignorance la plus totale. La Normandie est le lieu de passage obligé des trains et camions de déchets destinés à l’usine AREVA de la Hague (à moins de 100 kms de Caen).
EDF et aussi des électriciens étrangers (allemands, italiens, japonais.) y envoient leurs combustibles irradiés sous prétexte de «recyclage». En fait, le retraitement consiste à récupérer de l’uranium et du plutonium soi-disant réutilisables dans certains réacteurs. Opération provoquant d’énormes rejets radioactifs liquides et gazeux dans l’environnement et produisant des déchets «ultimes» encore plus toxiques.
Mais il n’y a aucune solution pour ces déchets radioactifs. Pour s’en
débarrasser et faire semblant d’avoir résolu le problème, les industriels du nucléaire veulent les enfouir profondément dans le sous-sol. Des dépotoirs nucléaires sont en projet à Gorleben (Allemagne) ou à Bure dans la Meuse. Les États aident le lobby nucléaire à les imposer de force aux populations locales qui les refusent. Les contribuables paieront la facture : prévu à 15 milliards d’euros, le projet de Bure vient d’être réévalué à 35 milliards!
Non à l'enfouissement des déchets nucléaires!
Ni à Bure, ni à Gorleben, ni ailleurs!
collectif14contreepr@yahoo.fr
Europe Écologie, FASE Anpag, Greenpeace, NPA, Réseau Sortir du Nucléaire, Sud
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Imp. Spéciale sur papier recyclé - 2 Novembre 2010
Une poubelle radioactive va se balader sur 1500 kms de voies ferrées!
Le 5 novembre, un train de onze conteneurs de déchets très hautement
radioactifs part de la gare de Valognes (Manche).
Durant 2 jours, 150 Tonnes de déchets radioactifs vont traverser 13
départements français, des centaines de villages et plusieurs grandes villes : Caen (15h50), Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg.
Il va continuer en Allemagne, jusqu’à Gorleben, site de stockage de ces déchets issus des combustibles usés des centrales nucléaires allemandes.
Le transport le plus radioactif du monde :
aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n'aura jamais été réalisé.
Des trains de déchets radioactifs extrêmement dangereux transitent régulièrement par le Calvados et la ville de Caen.
Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, parfois à la limite de la légalité. Même l’Autorité de Sureté Nucléaire a émis des réserves. Les populations exposées à des risques considérables ne sont pas informées, ni même les élus,
ni les personnels affectés aux transports. Les plans d’intervention urgente en
cas d’accidents sont insuffisants ou inexistants.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire!
RASSEMBLEMENT VENDREDI 5 NOVEMBRE
14H00 devant la GARE DE CAEN
Les combustibles irradiés des centrales (plus de 1000 tonnes par an
en France!) ou leurs déchets faussement recyclés sont les plus dangereux, car hautement radioactifs et à durée de vie longue (plusieurs milliers d’années pour certains).
La sureté des conteneurs (appelés châteaux ou castors) est prévue pour des conditions normales de transport et testée pour quelques cas d’accidents seulement. De fait, de nombreux facteurs de risques sont négligés. Pour camoufler les dangers encourus par les populations, tous ces trafics se font dans
l’ignorance la plus totale. La Normandie est le lieu de passage obligé des trains et camions de déchets destinés à l’usine AREVA de la Hague (à moins de 100 kms de Caen).
EDF et aussi des électriciens étrangers (allemands, italiens, japonais.) y envoient leurs combustibles irradiés sous prétexte de «recyclage». En fait, le retraitement consiste à récupérer de l’uranium et du plutonium soi-disant réutilisables dans certains réacteurs. Opération provoquant d’énormes rejets radioactifs liquides et gazeux dans l’environnement et produisant des déchets «ultimes» encore plus toxiques.
Mais il n’y a aucune solution pour ces déchets radioactifs. Pour s’en
débarrasser et faire semblant d’avoir résolu le problème, les industriels du nucléaire veulent les enfouir profondément dans le sous-sol. Des dépotoirs nucléaires sont en projet à Gorleben (Allemagne) ou à Bure dans la Meuse. Les États aident le lobby nucléaire à les imposer de force aux populations locales qui les refusent. Les contribuables paieront la facture : prévu à 15 milliards d’euros, le projet de Bure vient d’être réévalué à 35 milliards!
Non à l'enfouissement des déchets nucléaires!
Ni à Bure, ni à Gorleben, ni ailleurs!
collectif14contreepr@yahoo.fr
Europe Écologie, FASE Anpag, Greenpeace, NPA, Réseau Sortir du Nucléaire, Sud
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Imp. Spéciale sur papier recyclé - 2 Novembre 2010
samedi 16 octobre 2010
Appel pour l'action "Trainstopping"
Relai de l'appel : www.castor-schottern.org
Appel pour l'action "Trainstopping" (“Castor Schottern!”) qui aura lieu entre début et mi-novembre de cette année en Allemagne du nord. L’action promet d’être à la fois la plus excitante action anti-nucléaire en Allemagne depuis des années et en même temps le “cran au dessus” le plus prometteur dans le développement de ce genre d’action ‘massive’ de désobéissance civile (Block G8 à Heliligendamm et les blocages anti-nazi à Dresde au début de cette année). Mais avant de regarder l’appel — et peut-être de décider de le diffuser dans vos réseaux — je pense qu’une explication de la signification de ce que nous espérons être capable de faire cesser serait peut-être utile. Si vous aimez l’appel, diffusez le le plus possible. Et bien sûr, si vous avez des questions concernant l’action, contactez nous.
La “renaissance du nucléaire” ?
Le lobby du nucléaire en Allemagne a récemment vu rouge. Alors que depuis des années, il semblait qu’on sortait doucement (trop doucement, c’est sûr) du nucléaire, la récente prise de conscience du ‘Peak Oil’ et de la future rareté de l’énergie, liée à une débat techniciste sur les changements climatiques a conduit à ce que certains ont appelé une ‘renaissance’ du nucléaire. Il semble que l’industrie ressent que ça pourrait finalement ‘sortir’ du trou des relations publiques dans lequel c’était tombé après Tchernobyl, car les gouvernements du monde regardent vers le nucléaire pour leurs besoins de sécurité énergétique. Le résultat: un gros coup de pouces pour les grosses entreprises d’énergie et leurs alliés dans les gouvernements pour augmenter l’influence de l’énergie nucléaire, avec une garantie gouvernementale de bénéfice en cas de problème.
Ceci est à la fois anti-social: pourquoi garantir les bénéfices des entreprise gouvernementales de l’énergie si les budgets du social, de l’éducation ou de la santé subissent des coupes budgétaires? ; et anti-écologique: une récente étude d’un think-tank gouvernemental montre clairement que nous voulons un approvisionnement 100% renouvelable en Allemagne. Le moment d’arrêter l’expansion de l’énergie par le charbon ou le nucléaire est maintenant, pas dans dix ans. L’argument gouvernemental selon lequel le nucléaire est simplement une technologie de transition est clairement faux.
Jamais! Le mouvement anti-nucléaire en Allemagne
C’est ici que nous, les mouvements, entrons en jeu. Pendant 30 ans, le mouvement anti-nucléaire a été un mouvement social parmi les plus forts en Allemagne: pas seulement car il est continuellement capable de créer des actions de masse efficace, impliquant au fil des ans des centaines de milliers de personnes dans des actions directes et de désobéissance civils, mais aussi parce qu’il est ancré dans le ‘bon sens’ commun, dans une majorité populaire, qui est clairement opposé au nucléaire, et pour qui la désobéissance civile et les dépassements collectifs de la loi sont légitimés lorsqu’il s’agit de cette forme d’énergie.
Depuis longtemps, le mouvement a identifié la question du stockage des déchets nucléaire comme un point clef pour faire pression. Organisé autour d’un emplacement particulier – le potentiel site d’enfouissement des déchets nucléaires à Goleben, un petit village dans la région du Wendland dans le nord de l’Allemagne – le mouvement a cherché a rendre l’élimination des déchets nucléaires si difficile et (politiquement autant que financièrement) coûteuse que l’énergie nucléaire deviendrait finalement non rentable. Une fois tous les deux ans, avec brutalité, un train rempli à ras bord de déchets hautement radioactifs – les Castor (de l’anglais Cask for Storage of Radioactive Materials, fût/conteneur pour le stockage de déchets radioactifs) – en allant à Gorleben a été le point de rupture pour des actions de désobéissance civile de grande envergure, et Gorleben est devenu l’épicentre d’un mouvement unique en Allemagne qui unit les radicaux de gauche et les groupes autonomes avec des ONGs, des habitants et agriculteurs locaux ainsi que des scientifiques, et avec eux une majorité de la population.
A chaque fois qu’un train est sur les rails, des milliers et parfois des dizaine de milliers de personnes s’organisent pour le ralentir, le rendre plus coûteux, tenter de le stopper.
A chaque fois, le gouvernement doit déployer plus de 30000 flics pour protéger leur dangereuse cargaison.
A chaque fois, ils perdent de leur légitimité, nous en gagnons.
Désobéissance civile: un cran plus loin
Cette année, un autre Castor circulera en Allemagne, probablement comme d’habitude dans la 1ère quinzaine de novembre. Mais cette année, les choses seront différentes. Pas seulement parce qu’on est dans une période décisionnelle en terme de politiques énergétiques. Mais aussi parce que les mouvements radicaux ont eu ces dernières années, en Allemagne, quelques succès retentissants grâce à des actions de masse de désobéissance civile. Sous l’impulsion, entre autres, du mouvement Interventionist Left (Gauche Interventionniste) – un réseau de groupes que certains qualifient de ‘post-autonomes’ – l’idée a été, pour l’aile la plus ‘radicale’, ‘militante’ du mouvement de préciser publiquement que nos actions ne visent pas à combattre la police, mais à accomplir des objectifs précis (arrêter une marche nazie, bloquer un sommet du G8). Cet engagement à la transparence a permis à des groupes plus ‘modérés’ de s’impliquer plus facilement dans des formes d’action dont ils se seraient autrement tenus à l’écart: entrave collective à la loi, désobéissance civile, action directe. Suivant ces tactiques, les mouvements ont organisé en Allemagne, non seulement le blocage efficace du G8 à Heiligendamm, mais aussi l’arrêt de la plus grande marche nazie d’Europe, à Dresde, en février dernier. Pas en affrontant les flics, mais simplement en rendant possible pour des milliers de personnes de faire un sitting dans la rue dans une atmosphère sereine, et la police ne s’est évidemment pas sentie prête à simplement dégager la rue (ici, le mot clé est ‘légitimité’).
Gardant ces expériences en tête, nous prévoyons d’aller plus loin pour l’action Castor de cette année. Compte tenu de l’histoire et de la légitimité du mouvement anti-nucléaire, nous appelons ouvertement les gens à s’organiser, non pas pour ‘seulement’ occuper les chemins de fer, ou les rues – mais pour saboter la voie ferrée, pour carrément démanteler l’infrastructure de la folie permanente des politiques énergétiques capitalistes. Sur ce combat, il s’agit de l’industrie nucléaire. Mais si ça réussit, nous aurons étendu le concept de désobéissance civile en Allemagne au delà de l’occupation par sitting. Cela signifiera, une fois de plus, résister.
L'appel en anglais :
Appel pour l'action "Trainstopping" (“Castor Schottern!”) qui aura lieu entre début et mi-novembre de cette année en Allemagne du nord. L’action promet d’être à la fois la plus excitante action anti-nucléaire en Allemagne depuis des années et en même temps le “cran au dessus” le plus prometteur dans le développement de ce genre d’action ‘massive’ de désobéissance civile (Block G8 à Heliligendamm et les blocages anti-nazi à Dresde au début de cette année). Mais avant de regarder l’appel — et peut-être de décider de le diffuser dans vos réseaux — je pense qu’une explication de la signification de ce que nous espérons être capable de faire cesser serait peut-être utile. Si vous aimez l’appel, diffusez le le plus possible. Et bien sûr, si vous avez des questions concernant l’action, contactez nous.
La “renaissance du nucléaire” ?
Le lobby du nucléaire en Allemagne a récemment vu rouge. Alors que depuis des années, il semblait qu’on sortait doucement (trop doucement, c’est sûr) du nucléaire, la récente prise de conscience du ‘Peak Oil’ et de la future rareté de l’énergie, liée à une débat techniciste sur les changements climatiques a conduit à ce que certains ont appelé une ‘renaissance’ du nucléaire. Il semble que l’industrie ressent que ça pourrait finalement ‘sortir’ du trou des relations publiques dans lequel c’était tombé après Tchernobyl, car les gouvernements du monde regardent vers le nucléaire pour leurs besoins de sécurité énergétique. Le résultat: un gros coup de pouces pour les grosses entreprises d’énergie et leurs alliés dans les gouvernements pour augmenter l’influence de l’énergie nucléaire, avec une garantie gouvernementale de bénéfice en cas de problème.
Ceci est à la fois anti-social: pourquoi garantir les bénéfices des entreprise gouvernementales de l’énergie si les budgets du social, de l’éducation ou de la santé subissent des coupes budgétaires? ; et anti-écologique: une récente étude d’un think-tank gouvernemental montre clairement que nous voulons un approvisionnement 100% renouvelable en Allemagne. Le moment d’arrêter l’expansion de l’énergie par le charbon ou le nucléaire est maintenant, pas dans dix ans. L’argument gouvernemental selon lequel le nucléaire est simplement une technologie de transition est clairement faux.
Jamais! Le mouvement anti-nucléaire en Allemagne
C’est ici que nous, les mouvements, entrons en jeu. Pendant 30 ans, le mouvement anti-nucléaire a été un mouvement social parmi les plus forts en Allemagne: pas seulement car il est continuellement capable de créer des actions de masse efficace, impliquant au fil des ans des centaines de milliers de personnes dans des actions directes et de désobéissance civils, mais aussi parce qu’il est ancré dans le ‘bon sens’ commun, dans une majorité populaire, qui est clairement opposé au nucléaire, et pour qui la désobéissance civile et les dépassements collectifs de la loi sont légitimés lorsqu’il s’agit de cette forme d’énergie.
Depuis longtemps, le mouvement a identifié la question du stockage des déchets nucléaire comme un point clef pour faire pression. Organisé autour d’un emplacement particulier – le potentiel site d’enfouissement des déchets nucléaires à Goleben, un petit village dans la région du Wendland dans le nord de l’Allemagne – le mouvement a cherché a rendre l’élimination des déchets nucléaires si difficile et (politiquement autant que financièrement) coûteuse que l’énergie nucléaire deviendrait finalement non rentable. Une fois tous les deux ans, avec brutalité, un train rempli à ras bord de déchets hautement radioactifs – les Castor (de l’anglais Cask for Storage of Radioactive Materials, fût/conteneur pour le stockage de déchets radioactifs) – en allant à Gorleben a été le point de rupture pour des actions de désobéissance civile de grande envergure, et Gorleben est devenu l’épicentre d’un mouvement unique en Allemagne qui unit les radicaux de gauche et les groupes autonomes avec des ONGs, des habitants et agriculteurs locaux ainsi que des scientifiques, et avec eux une majorité de la population.
A chaque fois qu’un train est sur les rails, des milliers et parfois des dizaine de milliers de personnes s’organisent pour le ralentir, le rendre plus coûteux, tenter de le stopper.
A chaque fois, le gouvernement doit déployer plus de 30000 flics pour protéger leur dangereuse cargaison.
A chaque fois, ils perdent de leur légitimité, nous en gagnons.
Désobéissance civile: un cran plus loin
Cette année, un autre Castor circulera en Allemagne, probablement comme d’habitude dans la 1ère quinzaine de novembre. Mais cette année, les choses seront différentes. Pas seulement parce qu’on est dans une période décisionnelle en terme de politiques énergétiques. Mais aussi parce que les mouvements radicaux ont eu ces dernières années, en Allemagne, quelques succès retentissants grâce à des actions de masse de désobéissance civile. Sous l’impulsion, entre autres, du mouvement Interventionist Left (Gauche Interventionniste) – un réseau de groupes que certains qualifient de ‘post-autonomes’ – l’idée a été, pour l’aile la plus ‘radicale’, ‘militante’ du mouvement de préciser publiquement que nos actions ne visent pas à combattre la police, mais à accomplir des objectifs précis (arrêter une marche nazie, bloquer un sommet du G8). Cet engagement à la transparence a permis à des groupes plus ‘modérés’ de s’impliquer plus facilement dans des formes d’action dont ils se seraient autrement tenus à l’écart: entrave collective à la loi, désobéissance civile, action directe. Suivant ces tactiques, les mouvements ont organisé en Allemagne, non seulement le blocage efficace du G8 à Heiligendamm, mais aussi l’arrêt de la plus grande marche nazie d’Europe, à Dresde, en février dernier. Pas en affrontant les flics, mais simplement en rendant possible pour des milliers de personnes de faire un sitting dans la rue dans une atmosphère sereine, et la police ne s’est évidemment pas sentie prête à simplement dégager la rue (ici, le mot clé est ‘légitimité’).
Gardant ces expériences en tête, nous prévoyons d’aller plus loin pour l’action Castor de cette année. Compte tenu de l’histoire et de la légitimité du mouvement anti-nucléaire, nous appelons ouvertement les gens à s’organiser, non pas pour ‘seulement’ occuper les chemins de fer, ou les rues – mais pour saboter la voie ferrée, pour carrément démanteler l’infrastructure de la folie permanente des politiques énergétiques capitalistes. Sur ce combat, il s’agit de l’industrie nucléaire. Mais si ça réussit, nous aurons étendu le concept de désobéissance civile en Allemagne au delà de l’occupation par sitting. Cela signifiera, une fois de plus, résister.
L'appel en anglais :
Trainstopping! Shut down nuclear power!
Come to Northern Germany this November – letʼs stop the Castor-train!
We call on those people who for many years have been active in the resistance against nuclear power; and the Castor-transports; on those who have demonstrated en masse against the governmentʼs savage cuts to social services; on the tens of thousands who have sat down on the street in order to stand up to the Nazis; on people in villages, in smaller and bigger towns and cities, who are no longer willing to accept governments and corporations riding roughshod over our opposition to nuclear power:
This year, together with you and hundreds, thousands of people, we intend to stop the Castor by taking out stones from under the train tracks, thus undermining them and making the railroad running to Gorleben unusable.
Enough is enough – together, weʼll stop this train
In November this year, yet another train will be transporting highly radioactive nuclear waste to Gorleben. Over the last decades, hundreds of thousands of people have over and over again demonstrated their ʻNO!ʼ to nuclear power in many different ways. There is still no nuclear waste dump, and countless accidents in nuclear power plants have once again highlighted the enormous dangers of relying on nuclear energy. In spite of all this, their mantra is: more of the same! In spite of all this, the government is extending the life spans of nuclear plants. In spite of all this, there are plans to expand the nuclear waste dump in Gorleben. It is time to go beyond taking our ʻNO!ʼ to nuclear energy to the streets. This year, it is time to take our resistance on step further.
Our action: Trainstopping!
Together with hundreds, thousands of people from different political and societal backgrounds, we are going to get onto the train tracks on the day the train is supposed to run there. We are determined to make the tracks unusable for the nuclear waste train, to en masse remove the stones from under the tracks, i.e. to undermine them and to make them impassable in creative ways. We will choose one section of the tracks for this action, where, on this day, no trains other than the Castor are scheduled to be running.
Itʼs all said and done: our action is legitimate
We know that our conscious interference with the Castorʼs route is not covered by the law. Still, our actions are necessary and legitimate in order to shut down this dangerous and inhuman technology. With our ʻTrainstopping!ʼ action, we want to pull the rug out from under the nuclear lobby, making it impossible for them to ferry their waste through the country against the will of the people. There will be no “more of the same!”. We will shut them down.
Together and en masse
During the action we will create a situation that is transparent for everyone involved, and where those participating in the action watch out for and support each other in a spirit of solidarity. In order to get to the tracks, we will together overcome, go around or flow through police barriers. We will not be stopped. The goal of our action is to make the tracks unusable, not to attack the police. Our most important protection is our numbers, our diversity, and our determination: while hundreds or thousands will be removing the stones themselves, other s will support them through the use of protective materials like air mattresses, cushions or tarps to shield them from repression. We will stay on the tracks until we have made them unusable.
Who we are
This campaign is the result of the coming-together of groups and individuals from the anti-nuclear movement, the climate movement, alterglobalisation networks, anti-Fascist contexts, from different areas of the left and wider society. We want to contribute our experiences from the successful mass blockades of the G8 in Heiligendamm, and of Nazi marches or events in Jena, Cologne and Dresden to the diverse and colourful struggles in the Wendland. We stand in solidarity with all other forms of protest and resistance against the Castor-transport.
Everyone can join! But what can everyone do?
In order for our action to succeed, we will have to be many.
You can announce that youʼll take part in Trainstopping! You/your group can support the action with your name/s.
You can form local groups and together prepare for the action. We will create resource to organise action trainings. Let us know if we can help
You can organise local events. We will be happy to come to you, tell you about the Castor, nuclear power and our plans to stop the train.
Trainstopping!
Letʼs shut down nuclear power. After all, someoneʼs gotta do it...
Contact: mail-an-castor-schottern(at)riseup.net
Train d’enfer : transport La Hague-Gorleben (5-6 novembre 2010)
APPEL : mobilisons-nous contre le nucléaire et ses déchets dangereux
Appel commun du Réseau "Sortir du nucléaire" et de Greenpeace.
[note du Ganva : voir aussi les appels à actions en Allemagne, en particulier pour enlever les cailloux du ballast (sous les rails) http://www.castor-schottern.org/ ]
Train d’enfer : transport radioactif record les 5 et 6 novembre 2010. Mobilisons-nous contre le nucléaire et ses déchets dangereux !
Les 5 et 6 novembre 2010, onze conteneurs de déchets très hautement radioactifs, issus du retraitement par Areva des combustibles usés allemands, vont quitter La Hague (Manche) pour retourner en Allemagne. Ils seront stockés temporairement dans un hangar sur le site de Gorleben en Basse-Saxe, en attente d’une « solution ».
Ni à la Hague ni à Gorleben : aucune solution satisfaisante n’existe aujourd’hui pour la gestion des déchets radioactifs
Si la Hague n’est pas un lieu de stockage satisfaisant, Gorleben ne l’est pas plus. Ces déchets doivent retourner sur leur lieu de production, car le nucléaire est un choix dont chacun doit assumer les conséquences morales, politiques, financières et environnementales.
Ces déchets doivent donc logiquement retourner à l’envoyeur. En l’occurrence, les centrales nucléaires appartenant aux quatre grands producteurs d’électricité allemands.
Le transport le plus radioactif du monde : aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n’aura jamais été réalisé.
Les rayonnements radioactifs émis par les onze conteneurs « CASTOR » entraînent un risque d’irradiation des cheminots et des populations riveraines des voies où le convoi passera. Le retraitement des déchets nucléaires est directement responsable de la concentration phénoménale de radioactivité de ce convoi.
En France, en Allemagne et ailleurs, le nucléaire est une impasse !
Ce transport-record est l’occasion de rappeler quelques vérités sur les milliers de transports nucléaires qui circulent chaque année dans l’Hexagone, et sur la réalité du retraitement des déchets nucléaires.
Tout transport de matières hautement radioactives comporte des risques réels. Pourtant les populations locales ne sont pas informées du passage des convois, pas plus que des risques associés.
Sous couvert de « tri sélectif » et « recyclage », Areva, dans son usine de la Hague, fait augmenter le volume de déchets radioactifs produits (pour une tonne retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits), la contamination environnementale (rejets gazeux et liquides) mais aussi les risques de prolifération (extraction du plutonium).
Mobilisons nous contre les fausses solutions de l’industrie nucléaire
Les associations environnementales – dont Greenpeace et le Réseau « Sortir du nucléaire » – ont obtenu l’arrêt du retraitement des déchets allemands. Ainsi, si l’Allemagne n’envoie plus ses combustibles usés en France, il reste encore des centaines de tonnes de déchets allemands entreposés dans l’attente d’une solution à la Hague, ou encore dans les centres de stockage de la Manche ou de l’Aube. Le stockage de déchets nucléaires, présenté comme sûr il y a 40 ans, tourne au désastre dans l’ancienne mine d’Asse II en Allemagne. Chaque jour, depuis des années, plus de 12 m3 d’eau entrent dans la mine.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » et Greenpeace appellent à une mobilisation la plus large possible les vendredi 5 et samedi 6 novembre sur le trajet du transport (Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Pas de Calais, Nord, Aisne , Ardennes, Meuse, Moselle, Meurthe et Moselle, Bas Rhin) et tout particulièrement dans les villes de Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg).
Notre objectif n’est pas d’interférer avec ce convoi mais de faire toute la lumière sur les fausses solutions de l’industrie nucléaire pour gérer ces déchets, que ce soit à Gorleben, à la Hague (Manche) ou encore à Bure (Meuse).
[...]
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années. Arrêtons d’en produire et sortons du nucléaire !
Signataires : Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace
Liste des départements français traversés par le train de déchets radioactifs allemands des 5 et 6 novembre 2010.
- Manche
- Calvados
- Eure
- Seine Maritime
- Somme
- Pas-de-Calais
- Nord
- Aisne
- Ardennes
- Meuse
- Moselle
- Meurthe et Moselle
- Bas Rhin
Un CASTOR, c’est ça :
Une vidéo pour mieux comprendre les enjeux de ce transport de déchets nucléaires :
[Note du Ganva : voir aussi cette vidéo : ]
[et celle là ! : ]
Appel commun du Réseau "Sortir du nucléaire" et de Greenpeace.
[note du Ganva : voir aussi les appels à actions en Allemagne, en particulier pour enlever les cailloux du ballast (sous les rails) http://www.castor-schottern.org/ ]
Train d’enfer : transport radioactif record les 5 et 6 novembre 2010. Mobilisons-nous contre le nucléaire et ses déchets dangereux !
Les 5 et 6 novembre 2010, onze conteneurs de déchets très hautement radioactifs, issus du retraitement par Areva des combustibles usés allemands, vont quitter La Hague (Manche) pour retourner en Allemagne. Ils seront stockés temporairement dans un hangar sur le site de Gorleben en Basse-Saxe, en attente d’une « solution ».
Ni à la Hague ni à Gorleben : aucune solution satisfaisante n’existe aujourd’hui pour la gestion des déchets radioactifs
Si la Hague n’est pas un lieu de stockage satisfaisant, Gorleben ne l’est pas plus. Ces déchets doivent retourner sur leur lieu de production, car le nucléaire est un choix dont chacun doit assumer les conséquences morales, politiques, financières et environnementales.
Ces déchets doivent donc logiquement retourner à l’envoyeur. En l’occurrence, les centrales nucléaires appartenant aux quatre grands producteurs d’électricité allemands.
Le transport le plus radioactif du monde : aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n’aura jamais été réalisé.
Les rayonnements radioactifs émis par les onze conteneurs « CASTOR » entraînent un risque d’irradiation des cheminots et des populations riveraines des voies où le convoi passera. Le retraitement des déchets nucléaires est directement responsable de la concentration phénoménale de radioactivité de ce convoi.
En France, en Allemagne et ailleurs, le nucléaire est une impasse !
Ce transport-record est l’occasion de rappeler quelques vérités sur les milliers de transports nucléaires qui circulent chaque année dans l’Hexagone, et sur la réalité du retraitement des déchets nucléaires.
Tout transport de matières hautement radioactives comporte des risques réels. Pourtant les populations locales ne sont pas informées du passage des convois, pas plus que des risques associés.
Sous couvert de « tri sélectif » et « recyclage », Areva, dans son usine de la Hague, fait augmenter le volume de déchets radioactifs produits (pour une tonne retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits), la contamination environnementale (rejets gazeux et liquides) mais aussi les risques de prolifération (extraction du plutonium).
Mobilisons nous contre les fausses solutions de l’industrie nucléaire
Les associations environnementales – dont Greenpeace et le Réseau « Sortir du nucléaire » – ont obtenu l’arrêt du retraitement des déchets allemands. Ainsi, si l’Allemagne n’envoie plus ses combustibles usés en France, il reste encore des centaines de tonnes de déchets allemands entreposés dans l’attente d’une solution à la Hague, ou encore dans les centres de stockage de la Manche ou de l’Aube. Le stockage de déchets nucléaires, présenté comme sûr il y a 40 ans, tourne au désastre dans l’ancienne mine d’Asse II en Allemagne. Chaque jour, depuis des années, plus de 12 m3 d’eau entrent dans la mine.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » et Greenpeace appellent à une mobilisation la plus large possible les vendredi 5 et samedi 6 novembre sur le trajet du transport (Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Pas de Calais, Nord, Aisne , Ardennes, Meuse, Moselle, Meurthe et Moselle, Bas Rhin) et tout particulièrement dans les villes de Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg).
Notre objectif n’est pas d’interférer avec ce convoi mais de faire toute la lumière sur les fausses solutions de l’industrie nucléaire pour gérer ces déchets, que ce soit à Gorleben, à la Hague (Manche) ou encore à Bure (Meuse).
[...]
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années. Arrêtons d’en produire et sortons du nucléaire !
Signataires : Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace
Liste des départements français traversés par le train de déchets radioactifs allemands des 5 et 6 novembre 2010.
- Manche
- Calvados
- Eure
- Seine Maritime
- Somme
- Pas-de-Calais
- Nord
- Aisne
- Ardennes
- Meuse
- Moselle
- Meurthe et Moselle
- Bas Rhin
Un CASTOR, c’est ça :
Une vidéo pour mieux comprendre les enjeux de ce transport de déchets nucléaires :
[Note du Ganva : voir aussi cette vidéo : ]
[et celle là ! : ]
vendredi 1 octobre 2010
Concert Hip Hop de soutien GANVA à Rennes 26/27 Nov.
ça se passe à Rennes, dans un bar bien cool :
Venez nombreux !
À partir de 20h00, bar Le Papier Timbré, 39 rue de Dinan RENNES
Vendredi 26 novembre : UNITÉ MAÜ MAÜ
www.myspace.com/unitemaumau
Le projet Unité Maü Maü démarre en 2008, une équipe de 6 chanteurs profondément marqués par plusieurs voyages dans l’hémisphère Sud, profondément supporters de tous les acteurs "goutte d’eau" militants pour un monde plus libre, plus juste. Le tout premier maxi à vu le jour en septembre 2009 et le deuxième opus 9 titres (intitulé "Salut à toi") est prévu pour octobre 2010. Unité Maü Maü ; un beat hip-hop, un verbe militant, une scène explosive.
Samedi 27 novembre : PIZKO MC & ORTEGA
http://www.myspace.com/pizkomc
Avec plus de 300 concerts à son actif, Pizco MC est au même titre que ces complices de la K-bine, l’un des dignes représentants du rap conscient, bien éloigné de ce rap aseptisé distillé à longueurs d’ondes par Skyrock. Habitué des soirées de soutien et militantes, entre le Chili et l’Hexagone, nul doute qu’il sera dans son élément au Papier Timbré.
Venez nombreux !
À partir de 20h00, bar Le Papier Timbré, 39 rue de Dinan RENNES
Vendredi 26 novembre : UNITÉ MAÜ MAÜ
www.myspace.com/unitemaumau
Le projet Unité Maü Maü démarre en 2008, une équipe de 6 chanteurs profondément marqués par plusieurs voyages dans l’hémisphère Sud, profondément supporters de tous les acteurs "goutte d’eau" militants pour un monde plus libre, plus juste. Le tout premier maxi à vu le jour en septembre 2009 et le deuxième opus 9 titres (intitulé "Salut à toi") est prévu pour octobre 2010. Unité Maü Maü ; un beat hip-hop, un verbe militant, une scène explosive.
Samedi 27 novembre : PIZKO MC & ORTEGA
http://www.myspace.com/pizkomc
Avec plus de 300 concerts à son actif, Pizco MC est au même titre que ces complices de la K-bine, l’un des dignes représentants du rap conscient, bien éloigné de ce rap aseptisé distillé à longueurs d’ondes par Skyrock. Habitué des soirées de soutien et militantes, entre le Chili et l’Hexagone, nul doute qu’il sera dans son élément au Papier Timbré.
samedi 5 juin 2010
Tee shirts "stop au trafic de déchets nucléaires" soutien GANVA
En vente maintenant !
Les tee shirts en coton bio sont disponibles en plusieurs tailles :
Femme : S / M/ L
Homme : S/ M/ L/ XL
Prix de vente : 15€ + 3.5 euros de frais de port (envoi en colissimo).
Pour les commander :
* Nous écrire à l'adresse mail du GANVA : ganva@riseup.net
* Nous vous enverrons l'adresse ou envoyer votre chèque par retour de mail confirmant votre commande.
Merci de votre indispensable soutien
Les tee shirts en coton bio sont disponibles en plusieurs tailles :
Femme : S / M/ L
Homme : S/ M/ L/ XL
Prix de vente : 15€ + 3.5 euros de frais de port (envoi en colissimo).
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