jeudi 13 janvier 2011
Rennes - jeudi 13 janvier 2011, 15h - Procès de 7 grimpeurs du Ganva
Le jeudi 13 janvier 2011 aura lieu, à Rennes, le procès de 7 militants du Ganva (Groupe d’Actions Non-violentes Antinucléaires). Rassemblons-nous à partir de 15h à la cité judiciaire.
Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).
En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.
Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.
Où en est-on de l’EPR et de la THT ?
Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.
Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?
C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.
Comment nous défendrons-nous ?
Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…
Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture.
Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.
La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.
Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !
Rendez-vous le jeudi 13 janvier 2011 à 15h à la cité judiciaire de Rennes, 7 Rue Pierre Abélard, pour marquer votre soutien et votre solidarité.
Contact presse : 06 10 68 70 89
Pour recevoir des infos par e-mail :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Mise à jour au 14 janvier : voir le reportage de France 3 et la dépêche de l'AFP
Mise à jour au 21 février : le verdict !
mardi 4 janvier 2011
Projection discussions "La MAT, ¿ A donde nos lleva el progresso ?"
Mercredi 12 janvier 2010 de 18h à 20h (projection vers 18h30)
à l'IEP (Sciences-Po) Rennes, amphi Erasme
104 bd de la Duchesse Anne
Documentaire : "La MAT, ¿ A donde nos lleva el progresso ?"
THT, où nous mène le progrès ?
Ce documentaire de 28 min donne la parole à la lutte catalane contre le projet de ligne Très-Haute-Tension (THT, MAT en catalan), depuis les actions légales jusqu'aux actions plus directes, comme la première occupation d'une forêt en Catalogne. Toutes ces actions s'opposent à la nouvelle ligne électrique de 400 kV qui doit traverser la péninsule ibérique d'ici 2013.
Projection prétexte à débat sur les luttes anti-nucléaires, anti-industrielles... ici et là-bas
Venez nombreux, c'est gratis !
Trainstopping, analysis by Graeme Hayes, Open democracy
From : opendemocracy.net
French anti-nuclear activists explore whether targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, can open up a space for democratic participation
On 5 November last, a train carrying vitrified nuclear waste left Valognes, in northern France, heading for Gorleben, in Germany. A little after half past three in the afternoon, as the train drew into Caen station, a young woman alerted the driver to the presence of half a dozen people on the line. As the engine drew to a halt, five of the six – all belonging to a small affinity group named GANVA, or non-violent anti-nuclear activist group – chained themselves to the track and to each other. This was the first blockage in a journey constantly disrupted by anti-nuclear activists, especially in Germany. In Caen, it took the police three and half hours to remove the activists from the track, and enable the shipment to continue a journey that eventually took 91 hours, mobilised 20,000 police, and cost a reported 50 million euros. These actions clearly caused great embarrassment to the French and German governments, and attracted global media attention. But is that all they achieved? Do actions such as this simply testify to the impotence of citizens when faced with the nuclear prerogatives of states, or is there a possibility here for something more positive, more democratic to emerge?
The costs of action
Four weeks ago, on December 8, the action reached court in Caen, as all seven activists were tried for obstructing the railways under a law dating back to 1845. Outside the court building, about three hundred activists occupied the road, with stalls, musicians, banners, speeches, and television crews. Numerous organisations – environmental, rights, anti-nuclear, far left, libertarian, syndicalist – came to demonstrate their support. Inside, the wood-panelled courtroom was packed with supporters, including a small group from Germany. The Ganva is used to this type of action, having already stopped a nuclear waste train in Normandy in July 2008, and carrying out a series of occupations of electricity pylons the previous spring, again protesting against nuclear policy. The group has adopted a structure without formal organisation, both to make it more flexible and to protect it from the possible seizure of funds by court decision. This time, not only has the state prosecutor called for significant fines to be imposed (of 2000 or 3000 euros per activist), but the SNCF has demanded upwards of 40,000 euros in compensation, and the activists were obliged to post a guarantee of 16,500 euros against their liberty ahead of the court hearing. There are other costs. The police’s approach to releasing the activists’ arms from their steel tubes left two with serious burns to their hands and a third with two sliced tendons on his left wrist. The state prosecutor has demanded suspended prison sentences for all seven activists, six of whom have no previous offences, and one of whom has only a trivial fine on his record. The prosecutor also demanded that one of the activists, C., have the offence placed on her criminal record – effectively ensuring that she would lose her job as a supply teacher in the state education system. All of the activists are young, and all of them are unemployed, studying, or in low-paid jobs.
If being prosecuted is to make sense as political action, then the prospect of being maimed by power saws, taken to court, being fined, losing one’s job, and undergoing considerable emotional stress, also has to offer collective benefits. This could be located in the direct effects of the action itself – but there is a sense in which, taken narrowly, stopping a nuclear waste train leaving La Hague is an idiosyncratic gesture. La Hague treats nuclear waste so as to remove plutonium, to be recycled for potential use in nuclear weapons; it would make more sense to stop waste trains arriving rather than leaving. Most environmental organisations, including Greenpeace, accept the principle that nuclear waste should be stored in the country of production, in this case Germany (though Gorleben is not a storage facility either).
Building political capacity
So why undertake this sort of action? Prosecution for this sort of offence provides two sorts of opportunity for activists. The first is to build solidarities: trials are chances to display collective identity, to reinforce existing and create new ties – particularly, perhaps, where state responses are considered to be disproportionate, creating what social movement scholars call ‘backfire’, where the severity of repression generates public sympathy. The second opportunity is to create arenas for democratic challenge. ‘Have mass mobilisation, and public information, advanced the debate on nuclear power? Of course not’, asked the defence rhetorically during the hearing. Throughout the trial, prosecution and defence were constantly engaged in a contest to define the process underway: for the prosecution, to restrict debate to the bare facts of the action (themselves uncontested by the defendants), and thus to consider its motivation in strict legal terms; for the defence, to generalise, to draw the debate into political terms, establishing motivation as democratic dysfunction, as the opposition between a nuclearised society and participative citizenship:
The use of the courts to make political arguments and launch challenges to public policy has been a feature of a number of recent campaigns in France, from anti-advertising to anti-GMO groups. The Ganva is at least partly inspired by the latter, whose persistent direct action has rendered the cultivation of genetically modified crops in France practically impossible. It is unlikely the Ganva will win their case when the decision is handed down on 26 January; it is also unlikely that the heavy sentences demanded by the state prosecutor will be acceded to, for activists with clean records acting non-violently, openly and publically for political reasons. Beyond the detail of the judgment, what is interesting is the attempt of activists to think of ways to open up a viable democratic space, to create the conditions for citizens, through public action, to become subjective actors in the determination of social choices. In the face of the closure of debate over nuclear policy, direct action attempts to create an arena to ‘speak truth to power’, or at the very least to confront it, within existing institutional arrangements, with a different vision of process and politics.
Direct action and mass mobilisation
The Ganva’s action thus offers a potentially important way of thinking about strategies for expressing citizenship where public choices are taken remotely. But this type of action also has clear limits. The anti-GMO campaign has been successful because it enjoys mass support, charismatic leadership, and institutional access. It is unlikely the Ganva can replicate this type of success: the group does not have the capacity or opportunity to commit widespread actions; for the moment has little appetite to adopt a repeat offender strategy which worked so well for the anti-GM movement by forcing the courts to imprison activists; and nuclear policy, strategically central to energy and diplomacy in France, is less likely to be the subject of tactical government concessions. Most crucially, despite the defence’s rhetoric, it is difficult to see direct action working effectively as an alternative, rather than a complement, to mass mobilisation. And though mass mobilisation has produced successful results against nuclear power in the French north-west, this was against new plant-siting decisions, a generation ago. These conditions are currently lacking.
But the recent movement against pension reform in France, though in the end unsuccessful, was also noticeable for the greater role played by direct action than has recently been the case in waves of strikes and demonstrations – through the blockages of oil refineries, bus depots, major road routes. In the absence of governmental responses to mass mobilisation on its own, it may be in the more fully realised integration of mass mobilisation and this type of targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, that effective strategies for creating democratic participation lie.
About the author
Graeme Hayes is a Marie Curie research fellow at the CRAPE research centre, Institut d’études politiques, Rennes, France.
French anti-nuclear activists explore whether targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, can open up a space for democratic participation
On 5 November last, a train carrying vitrified nuclear waste left Valognes, in northern France, heading for Gorleben, in Germany. A little after half past three in the afternoon, as the train drew into Caen station, a young woman alerted the driver to the presence of half a dozen people on the line. As the engine drew to a halt, five of the six – all belonging to a small affinity group named GANVA, or non-violent anti-nuclear activist group – chained themselves to the track and to each other. This was the first blockage in a journey constantly disrupted by anti-nuclear activists, especially in Germany. In Caen, it took the police three and half hours to remove the activists from the track, and enable the shipment to continue a journey that eventually took 91 hours, mobilised 20,000 police, and cost a reported 50 million euros. These actions clearly caused great embarrassment to the French and German governments, and attracted global media attention. But is that all they achieved? Do actions such as this simply testify to the impotence of citizens when faced with the nuclear prerogatives of states, or is there a possibility here for something more positive, more democratic to emerge?
The costs of action
Four weeks ago, on December 8, the action reached court in Caen, as all seven activists were tried for obstructing the railways under a law dating back to 1845. Outside the court building, about three hundred activists occupied the road, with stalls, musicians, banners, speeches, and television crews. Numerous organisations – environmental, rights, anti-nuclear, far left, libertarian, syndicalist – came to demonstrate their support. Inside, the wood-panelled courtroom was packed with supporters, including a small group from Germany. The Ganva is used to this type of action, having already stopped a nuclear waste train in Normandy in July 2008, and carrying out a series of occupations of electricity pylons the previous spring, again protesting against nuclear policy. The group has adopted a structure without formal organisation, both to make it more flexible and to protect it from the possible seizure of funds by court decision. This time, not only has the state prosecutor called for significant fines to be imposed (of 2000 or 3000 euros per activist), but the SNCF has demanded upwards of 40,000 euros in compensation, and the activists were obliged to post a guarantee of 16,500 euros against their liberty ahead of the court hearing. There are other costs. The police’s approach to releasing the activists’ arms from their steel tubes left two with serious burns to their hands and a third with two sliced tendons on his left wrist. The state prosecutor has demanded suspended prison sentences for all seven activists, six of whom have no previous offences, and one of whom has only a trivial fine on his record. The prosecutor also demanded that one of the activists, C., have the offence placed on her criminal record – effectively ensuring that she would lose her job as a supply teacher in the state education system. All of the activists are young, and all of them are unemployed, studying, or in low-paid jobs.
If being prosecuted is to make sense as political action, then the prospect of being maimed by power saws, taken to court, being fined, losing one’s job, and undergoing considerable emotional stress, also has to offer collective benefits. This could be located in the direct effects of the action itself – but there is a sense in which, taken narrowly, stopping a nuclear waste train leaving La Hague is an idiosyncratic gesture. La Hague treats nuclear waste so as to remove plutonium, to be recycled for potential use in nuclear weapons; it would make more sense to stop waste trains arriving rather than leaving. Most environmental organisations, including Greenpeace, accept the principle that nuclear waste should be stored in the country of production, in this case Germany (though Gorleben is not a storage facility either).
Building political capacity
So why undertake this sort of action? Prosecution for this sort of offence provides two sorts of opportunity for activists. The first is to build solidarities: trials are chances to display collective identity, to reinforce existing and create new ties – particularly, perhaps, where state responses are considered to be disproportionate, creating what social movement scholars call ‘backfire’, where the severity of repression generates public sympathy. The second opportunity is to create arenas for democratic challenge. ‘Have mass mobilisation, and public information, advanced the debate on nuclear power? Of course not’, asked the defence rhetorically during the hearing. Throughout the trial, prosecution and defence were constantly engaged in a contest to define the process underway: for the prosecution, to restrict debate to the bare facts of the action (themselves uncontested by the defendants), and thus to consider its motivation in strict legal terms; for the defence, to generalise, to draw the debate into political terms, establishing motivation as democratic dysfunction, as the opposition between a nuclearised society and participative citizenship:
C.: Our goal is to create a real debate about nuclear power, the public has never been consulted.
State prosecutor: It’s not in court that that type of debate can take place, but within the democratic organs of society. You are here to be judged for your actions, not to make the world anew.
C.: That’s exactly why I am here.
The use of the courts to make political arguments and launch challenges to public policy has been a feature of a number of recent campaigns in France, from anti-advertising to anti-GMO groups. The Ganva is at least partly inspired by the latter, whose persistent direct action has rendered the cultivation of genetically modified crops in France practically impossible. It is unlikely the Ganva will win their case when the decision is handed down on 26 January; it is also unlikely that the heavy sentences demanded by the state prosecutor will be acceded to, for activists with clean records acting non-violently, openly and publically for political reasons. Beyond the detail of the judgment, what is interesting is the attempt of activists to think of ways to open up a viable democratic space, to create the conditions for citizens, through public action, to become subjective actors in the determination of social choices. In the face of the closure of debate over nuclear policy, direct action attempts to create an arena to ‘speak truth to power’, or at the very least to confront it, within existing institutional arrangements, with a different vision of process and politics.
Direct action and mass mobilisation
The Ganva’s action thus offers a potentially important way of thinking about strategies for expressing citizenship where public choices are taken remotely. But this type of action also has clear limits. The anti-GMO campaign has been successful because it enjoys mass support, charismatic leadership, and institutional access. It is unlikely the Ganva can replicate this type of success: the group does not have the capacity or opportunity to commit widespread actions; for the moment has little appetite to adopt a repeat offender strategy which worked so well for the anti-GM movement by forcing the courts to imprison activists; and nuclear policy, strategically central to energy and diplomacy in France, is less likely to be the subject of tactical government concessions. Most crucially, despite the defence’s rhetoric, it is difficult to see direct action working effectively as an alternative, rather than a complement, to mass mobilisation. And though mass mobilisation has produced successful results against nuclear power in the French north-west, this was against new plant-siting decisions, a generation ago. These conditions are currently lacking.
But the recent movement against pension reform in France, though in the end unsuccessful, was also noticeable for the greater role played by direct action than has recently been the case in waves of strikes and demonstrations – through the blockages of oil refineries, bus depots, major road routes. In the absence of governmental responses to mass mobilisation on its own, it may be in the more fully realised integration of mass mobilisation and this type of targeted direct action, including the deliberate use of the court system to launch political challenges, that effective strategies for creating democratic participation lie.
About the author
Graeme Hayes is a Marie Curie research fellow at the CRAPE research centre, Institut d’études politiques, Rennes, France.
mercredi 8 décembre 2010
Procès des 7 du Ganva : quelques reportages et dépèches de l'audience du 8 décembre 2010
Dépêche Reuters
CAEN, Calvados (Reuters) - Deux à trois mois de prison avec sursis ont été réclamés mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) à l'encontre de sept militants antinucléaires jugés pour avoir bloqué le mois dernier un train transportant des déchets radioactifs.
Agés de 22 à 35 ans, les sept membres du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire" et, pour certains, de s'être enchaînés sur les voies.
Ils encourent chacun six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Le 5 novembre dernier, ils avaient bloqué la voie à Caen, où circulait un convoi de déchets radioactifs en provenance de La Hague (Manche) et à destination de l'Allemagne.
Le procureur de la République, Catherine Denis, a réclamé deux mois de prison avec sursis à l'encontre de six jeunes gens, et trois mois avec sursis pour un septième qui avait refusé un prélèvement d'ADN. (note du Ganva : il s'agit d'un refus de prélèvement d'empreintes digitales et de photographie)
Elle a aussi requis une amende de 3.000 euros à l'encontre des cinq jeunes qui se sont entravés et de 2.000 euros pour deux jeunes femmes dont le rôle était de donner l'alerte.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 janvier 2011.
Un rassemblement d'opposants au nucléaire s'est tenu devant le palais de justice de Caen (Calvados) avant l'ouverture du procès.
Les militants sont soutenus par de nombreuses associations dont Greenpeace et la Ligue des droits de l'homme ainsi que par des élus Verts de plusieurs régions.
Stéphane Viard, membre du Ganva, a déclaré lors d'une conférence de presse que son groupe était satisfait de cette action mais qu'il "déplorait trois blessés graves du fait du manque de professionnalisme des policiers".
BLESSURES
Des blessures aux tendons des mains ont été occasionnées lors du dégagement des militants entravés sur les rails par des manchons d'acier.
Le Ganva a porté plainte pour "violences aggravées par personnes dépositaires de l'autorité publique".
La plainte a été classée sans suite par le procureur Catherine Denis, selon qui "les forces de l'ordre ont rempli leur mission qui était de faire cesser l'infraction dans le souci de la protection des individus".
Parmi les témoins cités par la défense, Jean-Baptiste Libouban, 75 ans, ancien responsable des communautés de l'Arche de 1990 à 2005, s'est insurgé contre les conditions de la désincarcération des militants qui ont à ses yeux "porté atteinte à l'intégrité physique de ces personnes".
Dans une salle de tribunal acquise à la cause des anti-nucléaires, des applaudissements ont éclaté lorsqu'il a dit espérer qu'"un jour à Caen, il y aura un autre Mémorial pour célébrer ces jeunes gens".
Les entreprises Areva et SNCF se sont portées partie civile. La première a réclamé à chacun des prévenus un euro de dommages et intérêts pour "une campagne anxiogène" à l'encontre de la société nucléaire. La seconde demande 40.058,19 euros en raison des perturbations du trafic liées à cette action.
CAEN, Calvados (Reuters) - Deux à trois mois de prison avec sursis ont été réclamés mercredi devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) à l'encontre de sept militants antinucléaires jugés pour avoir bloqué le mois dernier un train transportant des déchets radioactifs.
Agés de 22 à 35 ans, les sept membres du Ganva (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) sont accusés "d'entraves à la circulation ferroviaire" et, pour certains, de s'être enchaînés sur les voies.
Ils encourent chacun six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende.
Le 5 novembre dernier, ils avaient bloqué la voie à Caen, où circulait un convoi de déchets radioactifs en provenance de La Hague (Manche) et à destination de l'Allemagne.
Le procureur de la République, Catherine Denis, a réclamé deux mois de prison avec sursis à l'encontre de six jeunes gens, et trois mois avec sursis pour un septième qui avait refusé un prélèvement d'ADN. (note du Ganva : il s'agit d'un refus de prélèvement d'empreintes digitales et de photographie)
Elle a aussi requis une amende de 3.000 euros à l'encontre des cinq jeunes qui se sont entravés et de 2.000 euros pour deux jeunes femmes dont le rôle était de donner l'alerte.
Le jugement a été mis en délibéré au 26 janvier 2011.
Un rassemblement d'opposants au nucléaire s'est tenu devant le palais de justice de Caen (Calvados) avant l'ouverture du procès.
Les militants sont soutenus par de nombreuses associations dont Greenpeace et la Ligue des droits de l'homme ainsi que par des élus Verts de plusieurs régions.
Stéphane Viard, membre du Ganva, a déclaré lors d'une conférence de presse que son groupe était satisfait de cette action mais qu'il "déplorait trois blessés graves du fait du manque de professionnalisme des policiers".
BLESSURES
Des blessures aux tendons des mains ont été occasionnées lors du dégagement des militants entravés sur les rails par des manchons d'acier.
Le Ganva a porté plainte pour "violences aggravées par personnes dépositaires de l'autorité publique".
La plainte a été classée sans suite par le procureur Catherine Denis, selon qui "les forces de l'ordre ont rempli leur mission qui était de faire cesser l'infraction dans le souci de la protection des individus".
Parmi les témoins cités par la défense, Jean-Baptiste Libouban, 75 ans, ancien responsable des communautés de l'Arche de 1990 à 2005, s'est insurgé contre les conditions de la désincarcération des militants qui ont à ses yeux "porté atteinte à l'intégrité physique de ces personnes".
Dans une salle de tribunal acquise à la cause des anti-nucléaires, des applaudissements ont éclaté lorsqu'il a dit espérer qu'"un jour à Caen, il y aura un autre Mémorial pour célébrer ces jeunes gens".
Les entreprises Areva et SNCF se sont portées partie civile. La première a réclamé à chacun des prévenus un euro de dommages et intérêts pour "une campagne anxiogène" à l'encontre de la société nucléaire. La seconde demande 40.058,19 euros en raison des perturbations du trafic liées à cette action.
lundi 22 novembre 2010
Mobilisation pour le procès
Le rendez-vous principal est donné pour 12h, le mercredi 8 décembre 2010, devant le tribunal de Grande Instance de Caen, place Fontette, cantines autogérées, stands, prises de parole...
Ciné-débat le 7 décembre à 20h - Amphi Tocqueville, Campus 1, rue du Gaillon.
Concert le 8 décembre à 21h - Ateliers Intermédiaires, 15bis Rue Dumont d’Urville
Informations pratiques !
tel : 06 10 68 70 89
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Pour rester informé, inscrivez-vous à la liste de diffusion soutien-ganva : https://lists.riseup.net/www/subscribe/soutien-ganva
Merci beaucoup et soyons nombreux le 8 décembre !!!
Leaflet in english
samedi 20 novembre 2010
Les organisations et groupes qui ont exprimé leur solidarité et leur soutien pour le procès du 8 décembre
Voici une tentative de liste plus ou moins exhaustive des groupes et organisations qui ont exprimé leur solidarité. Nous ne cherchons pas forcément à obtenir des "signatures" formelles. Les marques de sympathie de simples individuEs nous touche autant que celle de collectifs. La liste est suffisamment longue pour ne pas chercher à voir qui manque (peut-être avons nous zappé un message e-mail ou sur nos téléphones, désolé).
Que cette solidarité puisse renforcer la lutte anti-nucléaire !

AE2D Agir pour un Environnement et un Développement Durables - Brest
Stop-Golfech (Vivre Sans le Danger Nucléaire de Golfech - VSDNG) - Agen
Les Faucheurs Volontaires d'OGM et beaucoup de leurs comités de soutien
Des conseillers municipaux de Malzeville (Meurthe-et-Moselle)
Collectif Meusien Contre l'Enfouissement (CDR55)
Collectif d'action contre l'enfouissement des déchets radioactifs Cacendr (Maxeville)
La maison de Bure Zone Libre (BZL)
La Criirad Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité
La Fédération Anarchiste et des groupes de la fédération, le groupe Béton Armé de Paris, le groupe de Rouen et la librairie l'Insoumise, des militants de Rennes (la Digne Rage...), Caen, Morbihan... Pas facile de tout lister. Si on vous a oubliés, contactez-nous.
Des sections locales et des militants de la CNT
Le Crilan (Comité de Reflexion d'Information et de Lutte Anti Nucléaire) - Les Pieux (Nord-Cotentin)
La Ligue des droits de l'homme (Caen et Basse-Normandie...)
L'Association Rurale Brayonne pour le Respect de l'Environnement ( ARBRE ) Seine-Maritime, Pays de Bray
L'association Rhône-Alpes sans Nucléaire
Sud Telecom 35
Fédération Sud-Rail
Des associations et militants en lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine (Percy-sous-Tension, Stop-THT, Mouvement pour une Alternative Non-Violente et bien d'autres...)
Sortir du Nucléaire - Pays de Rennes
La Maison de la Grève à Rennes
Des étudiants de Caen
Le CRAN
Stop EPR (collectif regional), Stop-EPR Penly, Stop-EPR 14
Collectif Rhodanien Contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs (Gard)
Collectif Citoyen Normand « Le nucléaire et ses déchets non merci ! » ( Athis de l'Orne)
Association pour le contrôle et l'information sur la radioactivité région Centre (ACIRAD) - Orléans
Libertat - Esquèrra revolucionària d'Occitània
OCL - Organisation Communiste Libertaire
CLAN Picard
SDN27
SDN73 et de nombreuses organisations et partis de Savoie
La Souris Verte de Rennes, des personnes de groupes Chiche ! et du réseau Pastèque
Le Réseau Sortir du Nucléaire et de nombreux membres (groupes et individus) du réseau
Greenpeace et de nombreux groupes locaux et de simples militants et activistes à titre personnel
RobinWood Allemagne, le BI Luechow-Dannenberg et des groupes allemands dans les régions de Lunebourg, de Hambourg, de Gorleben et ailleurs. Notre résistance ne connaît pas de frontière !
Des groupes anglais "grassroots" comme on dit de l'autre coté de la Manche
de nombreux collectifs pas forcément visibles...et de nombreux blogs militants ou d'information !
Partis politiques :
- Europe-Ecologie-Les-Verts (dont certains sections locales, militants ou élus ont directement apporté leur soutien, Les Verts du Var, de Basse-Normandie, de Savoir)
- NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste (dont, entre autre le NPA27, NPA73, le NPA de Caen...)
- Le Parti de Gauche (dont, entre autre, le PG76...)
- Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)
- Alternative Citoyenne (Manche...)
- Les Alternatifs
- Gauche Unitaire
vendredi 19 novembre 2010
Quelques coupures de presse et interviews
Même si nous sommes critiques par rapport au média, nous essayons de faire passer certains messages. Nous essayons d'être aussi nos propres médias et d'alimenter les medias militants.
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voici une revue de presse : cliquez-ici (attention ça pèse 17 Mo)
Une interview radio :
http://sonsenluttes.net/spip.php?article195
La télé :
Voir aussi les photos de l'action :
mardi 16 novembre 2010
Paiement de la rançon : merci de nous avoir aidés à éviter la prison
Mise à jour : le mercredi 17 novembre, le cautionnement a bien été versé. Merci beaucoup pour votre soutien.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
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Ce lundi 15 novembre des membres du GANVA ainsi que leur avocat Me Lehoux se sont présentés à la régie du Tribunal de Caen pour s’acquitter de la caution qu’il leur était demandée, suite au blocage du train de déchets nucléaires allemands.
Nous avions pu réunir la somme de 16500 euros qui était demandée, au titre d’un contrôle judiciaire, pour garantir la présence des 7 militants à leur procès. Rappelons que, contrairement à la police, les membres du Ganva n’ont jamais essayé de se soustraire à leur responsabilité, agissaient à visage découvert, et ne se sont jamais cachés derrière des bâches pour blesser des gens ! Les militants du Ganva iront sans problème à leur procès. La salle du tribunal sera même probablement trop petite pour accueillir les nombreuses personnes qui nous témoignent leur soutien, leur sympathie et leur solidarité.
Le rebondissement du jour a été le refus des chèques émis par les militants poursuivis sous prétexte qu’il fallait des chèques de banques ou du liquide ! Il nous a aussi été refusé un papier attestant de notre venue et de la non-réception des chèques.
Ne souhaitant pas envenimer la situation (vaut mieux en rire qu'en pleurer !) les membres du Ganva vont tenter de régler cette affaire pour enfin se concentrer sur leur défense et sur la mobilisation que nous voulons, avec vous, exceptionnelle lors de ce procès le 8 décembre au TGI de Caen, place Fontette, dès 12h.
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Scène de partage de la rançon au parquet de Caen Beuteverteilungsszene am Amtsgericht von Caen. |
Lösegeld eingezahlt: Vielen Dank dafür, das ihr dazu beigetragen habt,
uns den Knast zu ersparren.
Update: Am Mittwoch den 17. November, wurde die Kaution eingezahlt.
Vielen Dank für die Unterstützung
Am Montag, den 15. November, stellten sich die GANVA-Mitgliedern und ihren Anwalt Me Lehoux bei der Gerichtskasse vor, um die wegen der Blockade des deutschen Atommülltransportes geforderte Kaution einzuzahlen.
Wir hatten n degeforderten Betrag in Höhe von 16500 Euro zusammen bekommen, die Kaution soll die Anwesenheit der 7 geladenen AktivistInnen bei ihrem Prozess sicherstellen. Wir erinnern daran, dss die GANVA-AktivistInnen, im Gengenteil zu der Polizei, es nie versucht haben, sich ihrer Verantwortung zu entziehen. Sie handelten mit offenem Gesicht und haben sich nicht hinter blauen Planen verborgen, um Leute zu verletzen! Die GANVA- AktivistInnen werden zu ihrem Prozess hin gehen.
Der Gerichtssaal wird sicherlich zu klein sein, um die zahlreichen Personen, die ihre Unterstützung, Freundschaft und Solidarität bekunden werden, zu empfangen.
Das Schlüsselereignis des Tages war, dass das Gericht die durch die AktivistInnen ausgestellten Checks ablehnte, mit der Begründung, es müsse entweder per durch die Bank ausgestellten Bankscheck oder in Bar eingezahlt werden! Das Gericht weigerte sich zudem, uns ein Schreiben auszustellen, was unseres Kommen und die Nicht-Annahme der Schecks attestiert.
Wir wollen die Situation nicht eskalieren lassen (Lieber darüber lachen als weinen). Die GANVA-Mitgleidern werden ihr Mögliches tun, um die Angelegenheit zu erledigen, um sich endlich auf ihre Verteidigung zu konzentrieren. Sie wollen zudem die Unterstützungsabreit und Mobilisierung für den Prozesstag vorantreiben. Mit euch zusammen, wir sehen uns am 8. Dezember vor dem Amtsgericht (Tribunal de Grande Instance) in Caen, place Fontette, ab 12 Uhr.
lundi 8 novembre 2010
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Tout soutien financier est le bienvenu :
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
chèque à l'ordre de l'APSAJ - Association Pour la Solidarité et l'Aide Juridique
APSAJ
6 cours des alliés
35000 – Rennes
Après avoir stoppé le train nucléaire, faisons dérailler la machine répressive !
Le train de déchets nucléaires à destination de Gorleben en Allemagne est encore bloqué grâce à une mobilisation internationale toujours plus massive et déterminée. Les militants du GANVA (Groupe d'Actions Non-Violentes Antinucléaires) s'en réjouissent même s'ils affrontent pour leur part une répression disproportionnée :
Sept militants ont été maintenus en garde à vue pendant 24h et font l’objet d’un contrôle judiciaire supposant le règlement d’une caution de 16500€ à payer avant le 15 Novembre. A défaut elles se retrouveraient incarcérées jusqu’au procès, le 8 décembre à 14h. On peut constater que la volonté du gouvernement de réprimer sévèrement les militants anti-nucléaires a été exécutée à la lettre par le procureur de la république de Caen.
Trois militants ont été blessés, deux ayant des brûlures graves aux mains qui ont nécessité une prise en charge par les services hospitalliers. Le troisième a été aussi grièvement touchée, il a du subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche. A sa sortie de l’hôpital, il a été directement conduit en garde à vue sous escorte policière.
La volonté du gouvernement et du lobby nucléaire de faire passer ce convoi coute que coute aurait elle conditionnée l'expression d'une telle brutalité de la part des forces de police? Était-ce cela qu'elles avaient à cacher derrière les bâches tendues autour de la désincarcération ?
Le 8 Décembre, les inculpés seront jugés au tribunal de grande instance de Caen, soyons nombreux pour venir les soutenir et affirmer notre opposition au nucléaire et à la répression qui l’entoure !
Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen
samedi 6 novembre 2010
CP Ganva suite blocage train nucléaire
Dernières nouvelles du blocage du train nucléaire en direction de l'Allemagne.
L'action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l'arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l'arrêt du train a permis l'installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.
La philosophie de l'action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l'ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.
Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.
Or les forces de l'ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L'une d'elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l'hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.
Il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C'est pour cette raison que nous allons porter plainte.
Les 6 personnes qui étaient en garde à vue ont été relachée à 20h15 et sont convoquées au tribunal de Caen le 8 décembre 2010.
L'action qui a eu lieu hier à Caen a occasionné l'arrêt du convoi pendant 3h30. Le dispositif utilisé pour provoquer l'arrêt du train a permis l'installation du blocage en toute sécurité. De ce point de vue, cette action est une réussite.
La philosophie de l'action, comme toutes les autres, était de ne pas avoir à se confronter physiquement avec les forces de l'ordre. Le blocage effectif du train reposait sur des entraves matérielles (tubes métalliques passés sous les rails) sur lesquelles les 5 militants étaient cadenassés.
Il était de la responsabilité des gendarmes et policiers de les "désincarcérer" en toute sécurité.
Or les forces de l'ordre ont blessé volontairement 3 personnes en coupant les tubes. L'une d'elles a eu 2 tendons de la main sectionnés et a du subir une opération. Elle se trouve toujours à l'hôpital. Les 2 autres soignées pour brûlures sont sorties hier soir et ont été placées directement en garde à vue.
Il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants. C'est pour cette raison que nous allons porter plainte.
Les 6 personnes qui étaient en garde à vue ont été relachée à 20h15 et sont convoquées au tribunal de Caen le 8 décembre 2010.
vendredi 5 novembre 2010
Communiqué du Ganva, le 5 novembre 2010 15h40
Communiqué du Ganva, le 5 novembre 2010 15h40
Aujourd'hui un transport ferroviaire de déchets nucléaires est parti de Valogne dans la Manche pour rejoindre Gorleben en Allemagne.
Dans le cadre de mobilisations internationales tout au long du trajet, le GANVA (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) a stoppé et bloqué ce train dangereux à Caen à 15h40. Une banderole a été déployé où il est écrit en allemand : "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Pour la deuxième fois (le 1er blocage d'un train de déchets nucléaires italiens a eu lieu en juillet 2008), nous bloquons un train en Normandie car il s'agit du lieu de passage obligé de trains de déchets radioactifs (1 par jour en moyenne en gare de Caen).
Ce transport de matières nucléaires, le plus radioactif jamais effectué, expose les populations à des risques démesurés. Il s'agit d'un risque sur leur vie à court-terme en cas d'accident, mais aussi, à long terme, un risque sur leur santé.
Les nombreux transports de matières radioactives (combustibles irradiés et déchets faussement «recyclés») sont la conséquence du choix politique de retraiter ces matières à La Hague , dans le Cotentin. Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nationaux, l'État et Areva ont importé et importent encore des déchets étrangers. Par ailleurs, la direction de la sncf n'a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu'elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, à la limite de la légalité.
La douzaine de militantes et militants franco-allemands du Ganva participant à cette action de désobéissance civile souhaitent dénoncer plus largement l'industrie nucléaire qui occasionne ces transports et qui prévoit d'enfouir les déchets à haute-activité et à vie longue à Bure en Lorraine et à Gorleben dans le Wendland. Ainsi, le Ganva est solidaire des militants et des populations de l'est de la France et d'Allemagne qui ne se résignent pas à voir leur terre contaminée à jamais.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire !
Mitteilung der Ganva, 5 November 2010 , 15.40 Uhr
Heute ist der Zug mit dem radioaktiven Atommüll von Valognes in der Manche nach Gorleben in Deutschland abgefahren.
Im Rahmen der internationalen Mobilisierung entlang der geplanten Strecke gelang es der GANVA (Antinukleare gewaltfreie Aktionsgruppe) den gefährlichen Zug um 15.40 Uhr in Caen zu stoppen und die Weiterfahrt zu verhindern. Eine Spruchband wurde enthüllt mit der Aufschrift: "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Zum zweiten Mal blockieren wir einen Zug in der Normandie (das 1ste Mal handelt es sich um einen italienischen Castor Transport im Juli 2008), da der Zug mit dem nuklearen Sondermüll über Caen fahren muss (im Durchschnitt 1 Zug täglich über den Bahnhof von Caen).
Dieser Transport mit radioaktivem Material, der überhaupt am stärksten radioaktive Atommüll Transport, der bisher durchgeführt wurde, stellt ein übermäßiges Risiko für die Bevölkerung dar. Es handelt sich kurzfristiges um ein lebensgefährliches Risiko im Falle eines Unfalls aber auch langfristig um ein Risiko für Gesundheit der Bevölkerung.
Die vielen Transporte mit radioaktiven Inhalt (bestrahlte Brennstäbe und Sondermüll fälschlicherweise als recycelt bezeichnet) sind die Konsequenz der Entscheidung der Politik den Atommüll in La Hague/Cotentin aufzubereiten. Ungeachtet der Tatsache, dass der nationale Abfall über hunderte Kilometer hertransportiert wird, wurde und wird außerdem noch ausländischer Sondermüll vom Staat und Areva importiert. Im Übrigen hat sich die Leitung der SNCF bisher nicht um den Inhalt noch um den Bestimmungsort der zu transportierende Ware, trotz Vorbehalte einiger Angestellte, gekümmert. Diesee Transporte werden in aller größster Undurchsichtigkeit, am Rande der Legalität durchgeführt.
Ein Dutzend von Aktivisten und deutsch- französischer Aktivisten der Ganva nehmen an dieser Aktion ziviler Ungehorsamkeit teil, mit dem Ziel in großem Maße die Atomindustrie zu denunzieren, die diesen Transport verschuldet in der Hoffnung ihren hochgradig radioaktiven Atommüll für ewig in Bure in Lorraine und in Gorleben im Wendland zu verscharren. Daher hält die GANVA mit den Aktivisten und der Bevölkerung von Ost Frankreich und Deutschland zusammen, die sich nicht damit abfinden, dass ihre Erde auf Ewig kontaminiert wird.
Der radioaktive Atommüll bleibt radioaktiv während der nächsten 10.000 Jahre.
Lasst uns aufhören es zu produzieren und von der Kernenergie wegkommen!
Aujourd'hui un transport ferroviaire de déchets nucléaires est parti de Valogne dans la Manche pour rejoindre Gorleben en Allemagne.
Dans le cadre de mobilisations internationales tout au long du trajet, le GANVA (groupe d'actions non-violentes antinucléaires) a stoppé et bloqué ce train dangereux à Caen à 15h40. Une banderole a été déployé où il est écrit en allemand : "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Pour la deuxième fois (le 1er blocage d'un train de déchets nucléaires italiens a eu lieu en juillet 2008), nous bloquons un train en Normandie car il s'agit du lieu de passage obligé de trains de déchets radioactifs (1 par jour en moyenne en gare de Caen).
Ce transport de matières nucléaires, le plus radioactif jamais effectué, expose les populations à des risques démesurés. Il s'agit d'un risque sur leur vie à court-terme en cas d'accident, mais aussi, à long terme, un risque sur leur santé.
Les nombreux transports de matières radioactives (combustibles irradiés et déchets faussement «recyclés») sont la conséquence du choix politique de retraiter ces matières à La Hague , dans le Cotentin. Non-contents de faire parcourir des centaines de kilomètres à leurs déchets nationaux, l'État et Areva ont importé et importent encore des déchets étrangers. Par ailleurs, la direction de la sncf n'a jamais été regardante quant à la nature et la destination de ce qu'elle transporte, parfois au préjudice de ses propres salariés. Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, à la limite de la légalité.
La douzaine de militantes et militants franco-allemands du Ganva participant à cette action de désobéissance civile souhaitent dénoncer plus largement l'industrie nucléaire qui occasionne ces transports et qui prévoit d'enfouir les déchets à haute-activité et à vie longue à Bure en Lorraine et à Gorleben dans le Wendland. Ainsi, le Ganva est solidaire des militants et des populations de l'est de la France et d'Allemagne qui ne se résignent pas à voir leur terre contaminée à jamais.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire !
Mitteilung der Ganva, 5 November 2010 , 15.40 Uhr
Heute ist der Zug mit dem radioaktiven Atommüll von Valognes in der Manche nach Gorleben in Deutschland abgefahren.
Im Rahmen der internationalen Mobilisierung entlang der geplanten Strecke gelang es der GANVA (Antinukleare gewaltfreie Aktionsgruppe) den gefährlichen Zug um 15.40 Uhr in Caen zu stoppen und die Weiterfahrt zu verhindern. Eine Spruchband wurde enthüllt mit der Aufschrift: "Unser Widerstand kennt keine Staatsgrenzen! Castor 2010: Die Erste......to be continued!" "Notre résistance ne connait pas de frontière. Castor 2010, premier acte."
Zum zweiten Mal blockieren wir einen Zug in der Normandie (das 1ste Mal handelt es sich um einen italienischen Castor Transport im Juli 2008), da der Zug mit dem nuklearen Sondermüll über Caen fahren muss (im Durchschnitt 1 Zug täglich über den Bahnhof von Caen).
Dieser Transport mit radioaktivem Material, der überhaupt am stärksten radioaktive Atommüll Transport, der bisher durchgeführt wurde, stellt ein übermäßiges Risiko für die Bevölkerung dar. Es handelt sich kurzfristiges um ein lebensgefährliches Risiko im Falle eines Unfalls aber auch langfristig um ein Risiko für Gesundheit der Bevölkerung.
Die vielen Transporte mit radioaktiven Inhalt (bestrahlte Brennstäbe und Sondermüll fälschlicherweise als recycelt bezeichnet) sind die Konsequenz der Entscheidung der Politik den Atommüll in La Hague/Cotentin aufzubereiten. Ungeachtet der Tatsache, dass der nationale Abfall über hunderte Kilometer hertransportiert wird, wurde und wird außerdem noch ausländischer Sondermüll vom Staat und Areva importiert. Im Übrigen hat sich die Leitung der SNCF bisher nicht um den Inhalt noch um den Bestimmungsort der zu transportierende Ware, trotz Vorbehalte einiger Angestellte, gekümmert. Diesee Transporte werden in aller größster Undurchsichtigkeit, am Rande der Legalität durchgeführt.
Ein Dutzend von Aktivisten und deutsch- französischer Aktivisten der Ganva nehmen an dieser Aktion ziviler Ungehorsamkeit teil, mit dem Ziel in großem Maße die Atomindustrie zu denunzieren, die diesen Transport verschuldet in der Hoffnung ihren hochgradig radioaktiven Atommüll für ewig in Bure in Lorraine und in Gorleben im Wendland zu verscharren. Daher hält die GANVA mit den Aktivisten und der Bevölkerung von Ost Frankreich und Deutschland zusammen, die sich nicht damit abfinden, dass ihre Erde auf Ewig kontaminiert wird.
Der radioaktive Atommüll bleibt radioaktiv während der nächsten 10.000 Jahre.
Lasst uns aufhören es zu produzieren und von der Kernenergie wegkommen!
jeudi 4 novembre 2010
Concert de soutien le Samedi 4 décembre à Rennes
Un concert de soutien au GANVA est organisé le Samedi 4 décembre à Rennes par l'association Sortir du Nucléaire-Pays de Rennes
Le Bal des Vampires, trio acoustique
au Bar le Synthi, 2 rue de Chateaudunà 20H30. Entrée libre.
Bonjour,
Le Ganva est l'auteur du blocage du train nucléaire qui a traversé la France pour l'Allemagne le 5 novembre dernier.
Ce train transportait des déchets ultimes hautement radioactif d'un site de stockage provisoire à un autre site de stockage provisoire !
Pour mémoire 3 des membres ont été blessés lors de leur désincarcération par les forces de l'ordre.
Cette agression physique sur des militants non violents qui se battent contre les forces antidémocratiques du lobby nucléaire est inadmissible. Nous devons le faire savoir.
Le procès des membres du GANVA est prévu le 8 décembre.
Merci de relayer cette information au plus grand nombre.
Vincent , pour SDN-RENNES
lundi 1 novembre 2010
Attention danger ! passage d'un train de déchets nucléaires !
ATTENTION DANGER! PASSAGE D’UN TRAIN NUCLEAIRE!

Une poubelle radioactive va se balader sur 1500 kms de voies ferrées!
Le 5 novembre, un train de onze conteneurs de déchets très hautement
radioactifs part de la gare de Valognes (Manche).
Durant 2 jours, 150 Tonnes de déchets radioactifs vont traverser 13
départements français, des centaines de villages et plusieurs grandes villes : Caen (15h50), Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg.
Il va continuer en Allemagne, jusqu’à Gorleben, site de stockage de ces déchets issus des combustibles usés des centrales nucléaires allemandes.
Le transport le plus radioactif du monde :
aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n'aura jamais été réalisé.
Des trains de déchets radioactifs extrêmement dangereux transitent régulièrement par le Calvados et la ville de Caen.
Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, parfois à la limite de la légalité. Même l’Autorité de Sureté Nucléaire a émis des réserves. Les populations exposées à des risques considérables ne sont pas informées, ni même les élus,
ni les personnels affectés aux transports. Les plans d’intervention urgente en
cas d’accidents sont insuffisants ou inexistants.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire!
RASSEMBLEMENT VENDREDI 5 NOVEMBRE
14H00 devant la GARE DE CAEN
Les combustibles irradiés des centrales (plus de 1000 tonnes par an
en France!) ou leurs déchets faussement recyclés sont les plus dangereux, car hautement radioactifs et à durée de vie longue (plusieurs milliers d’années pour certains).
La sureté des conteneurs (appelés châteaux ou castors) est prévue pour des conditions normales de transport et testée pour quelques cas d’accidents seulement. De fait, de nombreux facteurs de risques sont négligés. Pour camoufler les dangers encourus par les populations, tous ces trafics se font dans
l’ignorance la plus totale. La Normandie est le lieu de passage obligé des trains et camions de déchets destinés à l’usine AREVA de la Hague (à moins de 100 kms de Caen).
EDF et aussi des électriciens étrangers (allemands, italiens, japonais.) y envoient leurs combustibles irradiés sous prétexte de «recyclage». En fait, le retraitement consiste à récupérer de l’uranium et du plutonium soi-disant réutilisables dans certains réacteurs. Opération provoquant d’énormes rejets radioactifs liquides et gazeux dans l’environnement et produisant des déchets «ultimes» encore plus toxiques.
Mais il n’y a aucune solution pour ces déchets radioactifs. Pour s’en
débarrasser et faire semblant d’avoir résolu le problème, les industriels du nucléaire veulent les enfouir profondément dans le sous-sol. Des dépotoirs nucléaires sont en projet à Gorleben (Allemagne) ou à Bure dans la Meuse. Les États aident le lobby nucléaire à les imposer de force aux populations locales qui les refusent. Les contribuables paieront la facture : prévu à 15 milliards d’euros, le projet de Bure vient d’être réévalué à 35 milliards!
Non à l'enfouissement des déchets nucléaires!
Ni à Bure, ni à Gorleben, ni ailleurs!
collectif14contreepr@yahoo.fr
Europe Écologie, FASE Anpag, Greenpeace, NPA, Réseau Sortir du Nucléaire, Sud
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Imp. Spéciale sur papier recyclé - 2 Novembre 2010

Une poubelle radioactive va se balader sur 1500 kms de voies ferrées!
Le 5 novembre, un train de onze conteneurs de déchets très hautement
radioactifs part de la gare de Valognes (Manche).
Durant 2 jours, 150 Tonnes de déchets radioactifs vont traverser 13
départements français, des centaines de villages et plusieurs grandes villes : Caen (15h50), Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg.
Il va continuer en Allemagne, jusqu’à Gorleben, site de stockage de ces déchets issus des combustibles usés des centrales nucléaires allemandes.
Le transport le plus radioactif du monde :
aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n'aura jamais été réalisé.
Des trains de déchets radioactifs extrêmement dangereux transitent régulièrement par le Calvados et la ville de Caen.
Ces trafics ont lieu dans la plus grande opacité, parfois à la limite de la légalité. Même l’Autorité de Sureté Nucléaire a émis des réserves. Les populations exposées à des risques considérables ne sont pas informées, ni même les élus,
ni les personnels affectés aux transports. Les plans d’intervention urgente en
cas d’accidents sont insuffisants ou inexistants.
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d'années.
Arrêtons d'en produire et sortons du nucléaire!
RASSEMBLEMENT VENDREDI 5 NOVEMBRE
14H00 devant la GARE DE CAEN
Les combustibles irradiés des centrales (plus de 1000 tonnes par an
en France!) ou leurs déchets faussement recyclés sont les plus dangereux, car hautement radioactifs et à durée de vie longue (plusieurs milliers d’années pour certains).
La sureté des conteneurs (appelés châteaux ou castors) est prévue pour des conditions normales de transport et testée pour quelques cas d’accidents seulement. De fait, de nombreux facteurs de risques sont négligés. Pour camoufler les dangers encourus par les populations, tous ces trafics se font dans
l’ignorance la plus totale. La Normandie est le lieu de passage obligé des trains et camions de déchets destinés à l’usine AREVA de la Hague (à moins de 100 kms de Caen).
EDF et aussi des électriciens étrangers (allemands, italiens, japonais.) y envoient leurs combustibles irradiés sous prétexte de «recyclage». En fait, le retraitement consiste à récupérer de l’uranium et du plutonium soi-disant réutilisables dans certains réacteurs. Opération provoquant d’énormes rejets radioactifs liquides et gazeux dans l’environnement et produisant des déchets «ultimes» encore plus toxiques.
Mais il n’y a aucune solution pour ces déchets radioactifs. Pour s’en
débarrasser et faire semblant d’avoir résolu le problème, les industriels du nucléaire veulent les enfouir profondément dans le sous-sol. Des dépotoirs nucléaires sont en projet à Gorleben (Allemagne) ou à Bure dans la Meuse. Les États aident le lobby nucléaire à les imposer de force aux populations locales qui les refusent. Les contribuables paieront la facture : prévu à 15 milliards d’euros, le projet de Bure vient d’être réévalué à 35 milliards!
Non à l'enfouissement des déchets nucléaires!
Ni à Bure, ni à Gorleben, ni ailleurs!
collectif14contreepr@yahoo.fr
Europe Écologie, FASE Anpag, Greenpeace, NPA, Réseau Sortir du Nucléaire, Sud
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
Imp. Spéciale sur papier recyclé - 2 Novembre 2010
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